Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.
Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.
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Messages : 328
Sujets : 78
Inscription : Mar 2016
Titre(s): Rebelle au grand coeur.
Date de naissance: 21/12/1229
Quelle espèce êtes-vous ?: Hybride
Biographie: Rey est une jeune femme positive et une éternelle optimiste. Pourtant, sous son sourire se dissimule une personne ayant vécu de terribles épreuves comme l'abandon, le rejet et le génocide de son village d'adoption. Sous ce petit visage souriant, se dissimule un appétit féroce pour la vengeance et des émotions toujours plus contradictoires entre son altruisme, sa tolérance, et sa rancœur envers l'humanité.
Lieu d'habitation: Arakis
Votre petite tête: Hauts faits :
Survivre ou abandonner, a-t-on vraiment le choix ?
Ft. Thaor Thorvald
Thaor se veut rassurant, doux et tendre, comme toujours. Je me laisse toucher, diriger et j'écoute chacune de ses paroles. Lorsque je tente de me lever, il se montre sur ses gardes, ou plutôt, sur les miennes.
Toi non plus, tu ne changeras jamais, je souris. Toujours à veiller sur moi, quoi qu'il arrive.
Il agit en bon médecin, m’ausculte et je ne dis rien car je le sens à cran et fatigué. Je lève les yeux au ciel lorsqu'il me fait tousser, respirer, expirer. Si ce n'était pas pour moi, il ne serait certainement pas aussi patient. Une fois qu'il se retrouve devant moi, son air de mort-vivant me fait sourire à demi-mot.
D'accord, docteur, je vais suivre vos conseils, puisque je n'ai pas le choix. Je ne me vois pas partir en courant et il ne semble pas que l'on veuille ma mort contrairement à Terra. Alors, je vais m'allonger.
Je pose enfin mon dos contre l'oreiller, comme si cela faisait une éternité que je faisais l'effort de rester assise. Il confesse son amour pour moi, comme il lui est rare de le faire. Lui comme moi ne sommes pas très expressifs à ce sujet, ce qui est bien dommage étant donné l'importance de l'amour que nous portons l'un à l'autre. Je le regarde avec toute la douceur qu'il m'inspire et je tends ma main vers lui, frôlant sa joue du bout de mes doigts.
Je voudrais marcher au plus vite, lui dis-je.
Je le vois, prêt à dégainer ses arguments comme quoi il va me falloir du temps, que je suis encore trop faible, mais je pose mon doigt sur ses lèvres pour le faire taire.
Je veux pouvoir marcher et porter une robe de mariée. J'aimerais que l'on célèbre notre mariage ici, devant tout le monde.
Je lui souris tendrement et j'essaie de m'avancer vers lui, vers le bord, tout en étant vigilante. Je prends son visage entre mes mains, nos têtes se rapprochent. Je pose mon front contre le sien.
Je ne veux plus de séparations, plus de mauvaises pensées, plus de disputes. Tu sais qui je suis et je sais qui tu es, le reste n'a pas d'importance. Je ne veux pas être un chef de guerre, mais je dois m'y plier. Si nous restons ensemble, je le supporterai quoi qu'il arrive. Seulement...
Je caresse sa joue et j'ancre mon regard dans le sien.
Je ne supporterai pas une nouvelle fois que nous soyons en froid. J'ai passé des jours à m'interroger et à remettre mon monde en questions. Pour preuve, une fois de plus, je me retrouve dans un lit d'hôpital et d'ailleurs, tu me dois quelques explications à propos de Phoenix. Passons.
Je hume son parfum, me délectant de sa proximité avec moi.
Je te veux toi, je murmure. Pour toujours, à jamais et peu importe les obstacles.
Je dépose un timide baiser sur ses lèvres, parce que je n'ai pas la force d'y mettre plus d'ardeurs. Nous sommes interrompus par l'infirmière qui compte me faire avaler coûte que coûte son fichu déjeuner.
Survivre ou abandonner, a-t-on vraiment le choix ?
Libre
Rey me montre sa douceur, son amour pour moi, ce sont deux choses que je suis le seul à voir, car Rey ne les montre que lorsque nous sommes ensembles.
L'infirmière entrer mais je sens que Rey n'apprécie pas sa présence, nous étions tous les deux seuls jusqu'à présent et je sens que Rey aimerait garder ce calme.
Infirmière, laissez-nous seuls s'il vous plait, je pense que Rey n'a pas la forme pour manger, merci.
L’infirmière sort et je profite d'être seul avec Rey pour lui dire ce que je pense soudainement.
Tu ne peux pas encore marcher par contre je peux te transporter jusqu'à nos appartements, tu es soignée donc j'ai largement la possibilité de t'emmener là-bas. Tu veux être avec moi, je veux être avec toi et je suppose que comme moi tu as envie d'être écartée du monde. Viens.
J'attrape un fauteuil roulant et je soulève Rey. Je la dépose dans ce fauteuil et la recouvre de son drap. Nous ne sommes pas loin du centre et pendant notre absence a été construit un tunnel entre l’hôpital et le centre, peu de personne sont au courant et je vais en profiter pour nous faire disparaitre en silence.
Ne lâche pas cette valise, nous allons sortir discrètement. Fait comme si je te transférais pour un examen.
Nous sortons en silence et empruntons ce tunnel en direction du centre. Avant d'ouvrir la porte de la section suivante, je regarde par le hublot qu'il n'y ait personne. Rey garde son silence alors que nous traversons le long couloir jusqu'à une porte réservée qu'aux personne ayant la clé. Je l'ouvre rapidement, fait entrer Rey et referme à clé.
Ici nous seront au calme. Ce tunnel a été construit à la demande de Theodor, je sais pas quelle était l'idée mais c'est pas mal au cas ou quelqu'un au centre tombe malade ou se fait mal. Et aussi... hum... pour sortir de l'hôpital à la recherche de tranquillité.
Je continu d'avancer avec Rey jusqu'à notre appartement, une fois arrivé je la dépose dans le lit et la mets sous le drap. Elle sera plus au chaud qu'à l'hôpital et dans une plus grande tranquillité. Je ferme notre porte pour faire croire que nous sommes absents et je me propose comme cuisinier.
Tu veux manger quelque chose avant de discuter ? Ne t'en fait pas, si tu accepte mon aide et mes conseils, ce soir tu pourras un peu marcher. Par contre interdiction de marcher à te fatiguer. On ne dépassera pas la force que tu peux utiliser.
Rey a besoin de manger pour se relever vite et de nouveau marcher. Mais aussi de laisser son corps récupérer.
THAOR
La guerre engendre la guerre, elle ne crée pas la paix
THAOR
La science est une étude, mais l'humain est une science.
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Sujets : 78
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Titre(s): Rebelle au grand coeur.
Date de naissance: 21/12/1229
Quelle espèce êtes-vous ?: Hybride
Biographie: Rey est une jeune femme positive et une éternelle optimiste. Pourtant, sous son sourire se dissimule une personne ayant vécu de terribles épreuves comme l'abandon, le rejet et le génocide de son village d'adoption. Sous ce petit visage souriant, se dissimule un appétit féroce pour la vengeance et des émotions toujours plus contradictoires entre son altruisme, sa tolérance, et sa rancœur envers l'humanité.
Lieu d'habitation: Arakis
Votre petite tête: Hauts faits :
Survivre ou abandonner, a-t-on vraiment le choix ?
Ft. Thaor Thorvald
J'adhère à l'idée de sortir de cette maudite chambre, non sans cacher ma joie ! Lorsqu'elle disparaît de la chambre, un sourire espiègle se dessine sur mon visage. Je pose les yeux sur Thaor.
Oh oui, fais-moi sortir d'ici tu connais mon aversion pour les hôpitaux !
Je me laisse porter avec légèreté et douceur. Je m'installe confortablement sur le fauteuil roulant, suivant les instructions de mon cher mari. Je reste silencieuse, calme et disciplinée afin de passer totalement incognito. Thaor est concentré, j'aime cet air qu'il a lorsqu'il est déterminé.
Nous empruntons rapidement le dit tunnel et j'observe tout autour de moi. Ils ont été très efficaces, même lorsque je suis pas là pour embêter mon monde, c'est fantastique.
Theodor est très intelligent, je suis certaine qu'il a fait pour une bonne raison.
Je me laisse guider et nous arrivons dans notre suite royal, légèrement plus réaliste et beaucoup moins au goût luxueux de son ancien propriétaire, elle reste tout de même trop grande et trop belle pour une jeune pauvre comme moi. Je m'allonge, grâce à Thaor et je soupire.
Je ne sais pas si je ne préfèrerai pas rester dans ce lit pour les dix prochaines années, dis-je tout bas. Les choses que j'ai vues... Je ne pourrais jamais les oublier. Dis-moi la vérité, Thaor.
J'attrape sa main, le forçant à rester à mes côtés.
Savais-tu pour Phoenix ? Sais-tu qui elle est ? As-tu une idée des horreurs que j'ai vues... Qu'elle va commettre ?! C'est horrible et insensé... Comment reprendre le cours de cette vie quand ses visions se projettent à mon visage toutes les secondes ?
Je m'allonge contre la tête de lit et je pose les yeux sur la fenêtre.
Je n'ai pas de goût pour la nourriture. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je ne me serais pas réveillée. Je ne l'ai fais que pour vivre à tes côtés, Thaor.
Je ferme les yeux un court instant, chassant les mauvaises images de ma tête.