27 Nov 2016, 00:19
Le virus "sentiment"
Avec : Rachelle
La nuit fut longue et difficile, j'ai très peu dormis en pensant à ce qu'il s'est passé avec Rachelle, ce qui a bien faillit arriver. Je suis le premier debout, et le premier arrivé, Rachelle risque de ne pas comprendre pourquoi j'ai soudainement changé mon habitude et risque de me dire de faire attention mais je sais ce que je fais. J'ai gardé mes actions d'Ange et j'ai utilisé l'excuse de la recherche d'Hans Pain pour arriver plus tôt. Ce tyran fait tellement parler de lui que personne n'a posé plus de question après ça.
Arrivé au laboratoire, j'allume la lumière et le chauffage pour avoir un température digne de ce nom, le laboratoire est à 9° toute la nuit, le matin c'est dur de ne pas avoir les mains froides quand on travail sur une paillasse.
Rachelle me rejoins une heure après et ferme rapidement la porte en s'assurant que personne ne passe.
Bonjour... Rachelle. Je dis difficilement.
Je ne prononçais jamais son nom avant, et elle est la seule à savoir que je ne le faisais jamais donc difficile d'en voir la différence.
Je suis partis plus tôt ce matin pour préparer notre binôme sur ce fameux et entre guillemets "virus", car je ne veux pas te voir arrêtée pour ne pas avoir terminé le travail à temps.
Je me lève et ferme la porte à double tour.
Maintenant que je sais je ne veux plus te perdre et plus que tu prennes de risque, il vaut mieux que je sois pris à ta place si ça devait être découvert, que tu ne sois pas accusée comme pour t'es parent.
Je crois que tu peux comprendre que je tiens à toi maintenant et que je ferais tout pour te protéger et tout pour toi.
Je retourne m'assoir devant la paillasse centrale.
On gardera la porte fermée à double tour, et il faut qu'on essaye de résister. Heu... mmh... on a reçu des cartons ce matin, ce sont des prélèvement sanguin et des cerveaux de personnes qui se sont suicidés après avoir découvert qu'elle ressentaient des sentiments. J'avais jamais entendu parler de suicide et toi ?
J'essaye de pallier à la tentation de me jeter sur elle en discutant, ça m'aide à penser à autre chose. Mais chaque fois que je pose mon regard sur le siens je sens que ma conduite essaye de changer. Je résiste comme je peux mais Rachelle depuis hier hante mes pensées.
Elle ne me reproche finalement mon départ matinal puisque ce que j'ai fait c'est pour l'aider et lui montrer que ce que je lui ai dit était vrai. Mais elle est très muette en ma présence, comme si le fait que nous savons tous les deux la dérangeait autant que moi mais qu'elle n'arrivait pas à palier à ça en faisant ce que je fais.
Rachelle ? Tu veux procéder comment pour la recherche.
Je garde mes mains derrière les cartons pour éviter qu'elle voit mon énervement et ce tique qui me démange. Cette irresitible envie de sentir la douceur de sa peau, de son visage, de ses lèvres...