Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.
Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.
Rejoignez les derniers descendants, et écrivez votre histoire !
Rey ne souhaite finalement pas déjeuner, et étant prit de fatigue, je la rejoint dans le lit. Je fais le tour, retire mes chaussures et je me glisse sous le drap. Je me place de côté pour être face à elle.
Je caresse son visage qui brille avec les premiers rayons du soleil qui passent pas la fenêtre dont les rideaux sont restés ouverts.
Ce que je sais de Phoenix n'a rien à voir avec t'es vision, c'est même en opposition à t'es visions. Et l'histoire risque d'être longue à te raconter.
Je me mets sur le dos et je soupir un grand coup à cause de la fatigue qui me gagne.
J'ai très peu dormis depuis ton départ, je n'avais pas d'intérêt à dormir seul alors que je me suis habitué à t'avoir à mes côtés.
Je me replace face à elle qui semble autant fatiguée que moi, son corps a du lutter contre ses blessure et n'a donc pas eu de repos ces dernières heures.
Tu te souviens du dragon, et bien Phoenix est liée à un Phénix et elle est à sa quatrième naissance dans notre monde. Je l'ai connue sous sa troisième forme, elle ne nait que lorsqu'elle doit protéger le monde, sur sa troisième forme elle a échouée, elle n'a pas retrouvée ses pouvoirs au contact de son frère le Phénix. Aujourd'hui elle est à la recherche de son pouvoir mais elle ma parlée d'une voix qui semblerait la forcer à faire du mal, elle lutte contre mais n'y arrive pas vraiment.
C'est tout ce que je peux te dire, je ne sais rien de plus, la Phoenix d'il y a 500 ans était discrète sur son histoire et n'en parlait pas beaucoup, l'actuelle ne se souvient toujours pas de sa vie passée. Comme tu le souhaitais je lui ai parlé, mais je ne suis pas en mesure de l'aider, je le savais d'avance que je ne pourrais pas, car comme pour toi, seule une personne aimante peut lui venir en aide. Malheureusement, je t'aime toi, et jamais je ne donnerai l'amour que je te porte à quelqu'un d'autre.
Je pense que tu n'accepterais pas que j'aime une autre personne que toi. Tu es la première personne que j'ai aimé et que j'aime dans ce monde, je compte bien garder cet amour et rester dans ton cœur.
Je termine en posant ma mains au niveau de son cœur.
Elle rougit comme moi, pour une fois que nous pouvons profiter de cette solitude et de ce repos pour exprimer notre amour.
Je suis sur d'une chose en tout cas, ce n'est pas Phoenix qui t'as fait tomber de ce mur, tu te souviens de ce qu'il s'est passé avant ton réveil ? Theodor nous a dis t'avoir vu en pleine forme, pensante avant l'accident.
Je veux savoir ce qu'il s'est passé, ce qu'elle a vue réellement avant de tomber, Qui la fait tomber, ou plutôt, quoi.
THAOR
La guerre engendre la guerre, elle ne crée pas la paix
THAOR
La science est une étude, mais l'humain est une science.
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Inscription : Mar 2016
Titre(s): Rebelle au grand coeur.
Date de naissance: 21/12/1229
Quelle espèce êtes-vous ?: Hybride
Biographie: Rey est une jeune femme positive et une éternelle optimiste. Pourtant, sous son sourire se dissimule une personne ayant vécu de terribles épreuves comme l'abandon, le rejet et le génocide de son village d'adoption. Sous ce petit visage souriant, se dissimule un appétit féroce pour la vengeance et des émotions toujours plus contradictoires entre son altruisme, sa tolérance, et sa rancœur envers l'humanité.
Lieu d'habitation: Arakis
Votre petite tête: Hauts faits :
Je repose sur le lit de plume, alors que Thaor me rejoint. Je peux observer son doux visage alors que la lumière derrière lui réagit comme une auréole autour de ses cheveux. Je souris à cette vision et je l'écoute me raconter l'histoire de Phoenix et lorsqu'il termine, je mets quelques minutes à reprendre mes esprits et à ordonner tous les événements.
Quoi ? Sérieusement ?
Je me redresse légèrement sur mes coudes et je sourcille.
Alors le Phénix existe réellement ? Phoenix est la sœur d'un phénix et je suis la meilleure amie d'un dragon ? Tout va bien, tout va très bien.
J'esquisse un sourire lorsque Thaor me confesse son éternel amour. Sa main, posée sur mon cœur me provoque un frisson que je n'avais pas ressentie depuis longtemps. Je rougis et je souris, mais sa question me ramène à un souvenir difficile.
Tout ce dont je me souviens, c'est l'amas de vision que j'ai eu en apercevant Phoenix sur les remparts. C'était affreux, je pouvais ressentir toutes ces flammes, brûlant sur moi, toute la détresse du monde... Je ne me souviens de rien, si ce n'est de tomber, dans le néant.
Je pousse un long soupir, puis je pose ma main sur le torse de mon mari. Je lui souris et je m'approche timidement de son visage en prenant appuie sur mes bras. Je dépose un léger baiser sur ses lèvres et j'ancre mon regard dans le sien.
Tu es toujours là, malgré tout ce que nous traversons, malgré mes colères et mes doutes, malgré mes fuites, malgré ce que je suis. J'étais en colère contre toi, contre le monde entier, parce que tu voulais me sauver de cette colère qui vit en moi. J'ai compris que je n'étais pas faites pour vivre dans la haine parce qu'elle déteins sur moi, pour une raison que j'ignore. J'imagine que j'absorbe les émotions négatives comme positives, je ne saurais dire. Quoi qu'il en soit...
Je pose ma main sur son visage.
Ne me laisse pas me perdre dans l'obscurité, je lui murmure. Parce qu'il n'y a toi que toi qui peut m'en sortir. Ma colère le sait, ma peur le sait.
Je pose mon front contre le sien et j'en profite pour me délecter de son parfum.
Rey se remets bien dans le lit au chaud. Alors qu'elle me parle de ses peur et de sa colère, je l'enjambe et me couché sur elle. Elle semble surprise par ce geste peu commun mais son doute va rapidement se dissiper.
Et toi plutôt que de fuir lorsque la colère te gagne, je t'autorise à me sauter dans les bras si le besoin est, je murmure sensuellement. Tu peux être en colère, ou sombrer dans l'obscurité, tu ne me fais pas peur, puisqu'au fond de toi, ton amour te permet de revenir vers moi.
J'approche ma tête de la sienne lentement, la laissant profiter de cette situation peu habituelle entre nous. Puis je finis par l'embrasser.
Après si mon amour te permet de lutter, je ne vais plus pouvoir me décoller de toi.
Je lui souris parce que je continu de lui prouver mon amour pour elle et qu'elle pourrait exploiter cet amour pour mieux lutter contre ses démons intérieurs. Je caresse ses joues, puis je me retire à contre cœur, relâchant l'étreinte que j'offrais à Rey. Je me remets sur le côté à la regarder.
Repose toi, il te faut reprendre des forces, j'ai encore du travail mais je vais rester. J'ai besoin de me reposer aussi, au moins si jamais te sens mal tu auras juste à te mettre contre moi.
Je lui souris, et je sens rapidement la main de Rey glisser sur mon bras.
THAOR
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Biographie: Rey est une jeune femme positive et une éternelle optimiste. Pourtant, sous son sourire se dissimule une personne ayant vécu de terribles épreuves comme l'abandon, le rejet et le génocide de son village d'adoption. Sous ce petit visage souriant, se dissimule un appétit féroce pour la vengeance et des émotions toujours plus contradictoires entre son altruisme, sa tolérance, et sa rancœur envers l'humanité.
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Alors que nous discutons, je suis surprise lorsque Thaor se faufile sur moi. Il est toujours aussi doux, parce qu'il fait attention de ne jamais peser sur moi. Ma main se pose sur son torse finement dessiné.
Il me semble que rares sont les moments où nous n'avons pas été collés, toi et moi. Même si nos périodes de distances m'ont parues depuis des siècles, j'ai la vague impression que.. Cela fait des mois que nous ne vivons plus séparés, depuis ce fameux jour où je suis tombée du ciel.
Je lui souris tendrement alors que ses lèvres se posent sur les miennes. Dans ces moments-là, j'oublie le reste du monde et ce qui pourrait m'arriver. Je ne suis plus que la jeune protégée de Thaor.
Il s'éloigne, me laissant à nouveau libre mais sans son étreinte de fer. Je me tourne pour lui faire face et lorsqu'il cesse de parler, je fais glisser le bout de mes doigts sur sa douce et blanche peau. Je ferme les yeux, comme il le souhaite et parce qu'il a bien plus besoin que moi de dormir. Je sombre dans un profonde sommeil, qui pour la première fois, n'est plus vêtu de cauchemars.
A mon réveil, Thaor dort encore et le soleil semble couché. Je voudrais me lever, me laver ou même manger car j'ai affreusement faim, mais Thaor risque d'enrager s'il me voit broncher. Peu importe, il me faut au moins avaler une pomme posée sur le buffet.
Je me lève délicatement du lit et je prends appuie sur le mur pour pouvoir tenir debout. Chaque pas me fait atrocement mal et chacun de mes muscles cri à l'arrêt. Je titube, me tenant aux meubles et au mur pour accoster le buffet. J'attrape enfin la pomme, mais elle me glisse des doigts pour se retrouver au beau milieu de la pièce.
Le karma, je grogne.
Je ne me tiens plus et j'avance au pas de souris, centimètre par centimètre. J'avance, puis une fois devant la pomme, le plus dur est à faire. Je tends le bras, je me baisse, mais mes jambes ne le supportent pas et je m'écroule à terre dans un vacarme incessant. La douleur me fige sur place et je mords mes lèvres jusqu'au sang pour étouffer mes cris et ne pas réveiller mon mari scientifique, qui risque de me crier dessus d'une minute à l'autre.
Le vacarme dans la pièce à côté me réveil dans un sursaut. Je remarque rapidement que Rey n'est plus dans le lit, il n'y a rien d'autre qu'une chute de sa part qui aurait pu causer ce bruit. Je l'avais prévenue de se reposer.
Je m'empresse de la rejoindre et je la voie au sol, son regard triste me montre rapidement qu'elle comprend que ce qu'elle venait de faire était une mauvaise idée.
Tu pouvais me réveiller si tu avais besoin de quelque chose.
Je me mets à son niveau et je lui tend la main, après une hésitation elle finie par me tendre son bras. Je la soulève et l'aide à se mettre debout. Je tire une chaise et l'aide à s'assoir.
Tu pense pouvoir tenir sur la chaise ou je te remets dans le lit et je t'apporte un bon repas ?
Rey semble s'entêter à rester avec moi plutôt que de se reposer. Je lui prépare un grand repas que je dépose devant elle petit à petit. Une fois terminé, je me place face à elle.
Si tu es toujours partant pour marcher, après manger je t'aiderais. On fera un aller retour dans le couloir ça semble être une bonne distance pour commencer. Après si tu es sage, peut être que je te laisserais essayer un aller retour dans la chambre sans mon aide. Du moins je resterais à côté de toi au cas où tu te sentirais mal.
Nous mangeons dans la calme, Rey semblant réfléchir à sa bêtise. Je fais de mon mieux pour lui faire comprendre que me demander de l'aide n'a rien de négatif, je suis là pour l'aider après tout.
THAOR
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Lorsque Thaor se lève, je sais d'avance que ma punition va être forte. Je fais la moue, comme une petite fille aurait honte de sa bêtise. Je prends sa main pour me relever et je boude.
Je suis désolée, je voulais juste une pomme. Je meurs de faim et tu dormais si bien.
Je lui souris pour me faire pardonner alors que je me retrouve assise sur une chaise.
La chaise me va bien, j'ai l'impression d'être revenue il y a des mois en arrière quand tu t'es occupé de moi pendant des jours, la première fois. C'était le bon temps, je ne me posais pas tant de questions vis-à-vis de ce rôle dans la guerre...
Je baisse la tête, alors qu'un délicieux repas se constitue devant moi. Je suis émerveillée devant tant de couleur et j'en ai les papilles toutes agitées. Je souris à mon cher et tendre et nous entamons le repas. C'est un régal et rien de tel que pour prodiguer de bonnes sensations de douceur et de bonheur.
Tu es vraiment un bon cuisiner. Je suis certaine que ce critère a joué pour toi quand je suis tombée amoureuse.
Je souris en coin et je dévore mon fruit.
Je ne suis pas vraiment pressée de marcher à vrai dire, j'ai conscience que mon corps a besoin de temps. Je dois t'avouer que je ne suis pas non plus pressée de retourner à la tâche, ce n'est définitivement pas mon genre de socialiser.
Mais il ne me reste encore que quelques bricoles à organiser. Ils peuvent travailler seule, sans que je supervise chaque chose. Je pousse un long soupir alors que je termine d'avaler un morceau de pomme.
Tout ce que j'espère, c'est que plus vite Terra aura peur de la belle cité que nous serons devenus, plus vite elle aura peur de nous attaquer. Détrôner Hans Pain ne sera qu'une question de temps, Aelita reprendre Terra et nous voilà en paix pour l'éternité !
Avec mon bébé le dragon, mais parlons-en, va-t-il bien ? J'espère surtout qu'il n'a pas tout cassé dans les terres aux alentours de Mortifia. Il en serait bien capable s'il a senti que quelque chose n'allait pas. Je glisse ma main jusqu'à celle de Thaor.
Et ensuite, nous pourrons voyager si nous le voulons, vivre là-bas, dans nos terres. Je ne demande que la paix et une longue vie tranquille. Avec toi.
Je souris à Thaor puis je me lève doucement de ma chaise, histoire de tenir un petit peu debout. Je garde sa main dans la mienne, le regardant avec douceur. Je glisse mon autre main dans ses cheveux, nous avons bien failli nous perdre une nouvelle fois.
Alors que Rey cherche à s'excuser je garde un regard doux à son égard car je ne lui en voulait pas. Puis elle me reparle de la fois où nous nous sommes rencontrés.
Ou alors c'est le fait que pour la première fois depuis des années tu rencontrais de la douceur. Je dis souriant.
Notre amours est un mélange de plusieurs choses, et la douceur dans ce monde est la première chose que j'avais offert à Rey en plus de la confiance. J'avais confiance sur le fait qu'elle ne tirerait pas, pas sur une personne qui lui tend la main pour vivre.
Elle me prend la main et essaye de marcher un peu. Je me relève et vais vers elle. Je l'entoure à la taille et fait passer son bras dans mon dos.
Marchons un peu, ça te feras le plus grand bien. Si tu te sens mal tu me le dis.
Nous avançons jusqu'à la porte qui mène sur le balcon de nos appartements. Je me place dans le dos de Rey qui est bien plus petite que moi, je l'entoure de mes mains pour être sur qu'elle ne puise pas trop dans ses force et qu'elle puisse pendre appuis sur moi.
Nous observons l'horizon alors que j'aperçois quelque-chose au loin. La lune est claire et permet une bonne vision de l'horizon.
Regarde la lune ! Tu vois l'ombre dessus ? Le dragon !
Le dragon survolait la zone et il passait devant la lune au moment où nous regardions le ciel, il est très loin mais bien visible de là où l'on se tenait.
Heureusement qu'il n'y a pas grand monde en ville à cette heure-ci. Si quelqu'un le voyait !
Après cette phrase je sens le battement de cœur de Rey, il est irrégulier et rapide, elle vacille un peu alors qu'elle regarde vers l'horizon. Elle me répond difficilement avant de perdre l'équilibre. Je la prend dans mes bras et la transporte alors qu'elle pose ses yeux sur moi.
Tu devrais éviter tout stresse pendant quelque temps, tu épuise t'es force très vite. Ne t'inquiète pas pour le dragon, il s'en sort bien depuis qu'on est ici, ce qu'on vient de voir nous prouve qu'il est en vie.
Au petit matin on ira le voir si tu veux. Mais pour le moment tu dois te reposer d'avantage.
Je la dépose au milieu du lit, lui vole un baiser avant de m'assoir sur la chaise à côté. Je lis mes résultats sur mes recherches concernant le sérum en faisant le moins de bruit pour que Rey puisse se reposer mais son regard ne se décroche plus de moi.
Qu'y a-t-il ?
Je dis surpris pas son regard, elle montre tend de tendresse dans se regard, comme si elle essayais de me demander quelque chose.
THAOR
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Thaor m'invite et me maintient pour une marche de débutante, ce qu'il faut tôt ou tard faire. J'avance timidement et tranquillement, mes pas et ceux de Thaor s’emboîtant les uns dans les autres. Thaor me soutient bien plus que n'importe quel muscle de mon corps, mais passons, je marche avec confiance.
Lorsque nous arrivons au balcon, la voix de Thaor me fait sursauter. Je lève la tête et j'aperçois Valhar, le dragon, mon dragon. Je peux presque le voir d'ici, alors que j'ai l'impression de percevoir son cœur, ses pensées. Que fait-il ici ? Pourquoi n'est-il pas caché ? Tant de questions se précipitent dans mon esprit que j'en perds mon souffle.
Oui, le dragon... Il...
Je n'arrive pas à réfléchir, je suis prise de bouffée de chaleur. Je m'écroule sans contrôler mon corps et je suis réceptionnée par la douce étreinte de mon mari. Il me transporte comme si je n'étais qu'un petit poids plume pour lui, ce qui n'est pas faux. Je lui souris difficilement, fatiguée, bien plus que mon corps ne l'est. Je suis surtout très marquée par les images de Phoenix encore ancrées dans ma tête.
Je me retrouve allongée sur le lit et je ne boude pas mon plaisir de pouvoir être au repos. Thaor regarde quelques papiers et je ne me lasse pas de regarder son visage lorsqu'il est concentré. Il fini par s'en rendre compte et j'ai un petit sourire en coin.
Rien, je souris. Je crois qu'il faut simplement que j'arrête de me poser autant de questions. Tu es là, c'est tout ce qui compte.
Je pousse un long soupir mais je ne détourne pas pour autant mon regard. Dans les visions de Phoenix, je n'ai vu que désespoir, y compris dans ma propre vie, dans laquelle Thaor n'était plus. Comment appréhender ma vie avec ces visions ? Comment faire confiance à Phoenix, qui est maintenant je ne sais où, pour qu'elle ne détruise pas notre monde ?
Je ferme doucement les yeux, alors que le sommeil s'empare de moi à grande vitesse. Je sombre dans le néant de mes rêves, là où mon enfance semble être restée. La petite Rey, que j'ai connue, est assise dans la neige et le froid, attendant une éternité, pour quelque chose arrive, pour que quelque chose la sauve. Elle lève la tête vers le ciel et entrevoit une ombre, comme celle que j'ai vu dans la lune. Elle s'interroge, mais le froid lui procure une hypothermie et elle sombre dans le silence. Elle a froid, j'ai froid. Pourquoi ai-je si froid ?
Je tente de me réveiller, mais il semble que quelque chose m'en empêche. Mon cœur est glacé, mon sang ne circule plus pour une raison qui m'est inconnue. Pourquoi suis-je incapable d'ouvrir les yeux ? J'implore le nom de Thaor dans ma tête, mais c'est peine perdue. Suis-je prisonnière d'un cauchemar ?
Rey finie par s'endormir mais après une bonne heure elle est prise de sueurs et de tremblement. Et parle dans son rêve qui semblait être un cauchemar assez violant. J'essaye de la réveiller en bloquant ses mouvements et en lui parlant mais rien à faire.
Soudainement, plus rien, elle ne bouge plus, respire lentement, son corps est très froid et pourtant il semble normal.
Je mesure son rythme cardiaque alors que Rey dort enfin, semble-t-il. Rien d'anormal, son cœur bat lentement comme pour tout être humain dormant.
Je retente ma chance en l'appelant pour la réveiller.
Rey ? Rey tu m'entends ?
Alors que ma main est appuyée sur le lit, je sens celle de Rey se glisser jusqu'à moi essayant d'attraper cette main que je libère et que je lui offre sans hésitation.
Même dans un rêve elle arrive à me reconnaitre et me retrouver.
Sa main est glaciale, je ne comprend pas ce qui fait sa, le sang de dragon qui coulait dans ses veine a dû être purgé par le sérum depuis, il doit y avoir autre chose qui cause ça, je ne sais pas quoi faire, faire mes vérifications sans son accord ou attendre le matin pour lui demander ?
Soudainement alors que je me pose des questions, Rey se remet à avoir des tremblements et sont corps se réchauffe mais de manière anormale. Elle est devenue brulante.
J'attrape le thermomètre dans mon sac et je vérifie sa température.
C'est impossible, tu devrais être morte à cette température là !
Son corps était à 54°, sa respiration très rapide et ses mouvements de plus en plus grands. Mais cette phase s'arrête brusquement alors que Rey est rouge et en sueur.
Je cours chercher un gants humide pour lui poser sur le front et ouvrir la fenêtre pour rafraichir la pièce. Sa température est retombée à 40 mais son réveil risque d'être douloureux.
THAOR
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Parfois, la chaleur m'étouffe, à d'autres moments, je me sens glacée comme une tombe, comme s'il n'y avait plus le moindre signe de vie en moi. Un bruit sauvage fait écho dans mon corps, comme si mon propre sang était en train de subir une mutation que je ne lui avais jusqu'ici jamais connu. Je ne sais pas de quoi il en retourne, mais c'est bien étrange.
La voix de Thaor me parvient et ma main cherche la sienne, mais je ne suis pas certaine qu'elle y parvienne. Pourquoi suis-je dans cet état ? Pourquoi ne puis-je contrôler mon corps ? Des centaines d'images défilent dans ma tête, passant du chaos mondial à la paix universelle. Pourquoi suis-je capable de voir toutes ces choses ? Pourquoi moi, l'hybride ?
Je me réveille brusquement, suffoquant. Je cherche mon air, alors que Thaor est à mes côtés, ahuri par la situation. Je vomis brusquement et quelle délicieuse vue que ce sang toujours aussi noir qu'avant, ce joli sang de dragon. Il ne semble pas s'être échappé de mon corps. Je tourne la tête vers Thaor, cherchant du réconfort dans ses yeux, mais je n'y vois que le reflet du cadavre que je présente.
Je me crispe brusquement, sentant une atroce douleur se répandre le long de ma colonne vertébrale. J'essuie mes lèvres où le sang perle, comme si cela pouvait changer quelque chose. J'essaie d'analyser ma situation.
Je... Je ne pense pas que je fasse un rejet du sang de dragon restant.
La main de Thaor se pose sur la mienne alors que j'essaie de reprendre mon souffle.
Je crois que le sang de dragon est en train de se développer dans mon organisme, remplaçant... Le sang humain.... Mais mon cœur... Il le rejette.
Je serre les mains alors que j'entrevois quelques instants de répits. La crise se tasse lentement et je m'adosse difficilement à la tête de lit. Je pose les yeux sur Thaor.
Il n'y a qu'un seul moyen de prouver ma théorie, je murmure.
Je m'empare du verre qui trône sur la table de nuit et je le fracasse contre le mur. Thaor a déjà deviné ce que je compte faire, mais le verre que je viens de frapper m'a déjà entaillé la main. Je la pose alors sur la lit, alors que la blessure ouverte laisse échapper un long filet de sang noir, coulant sur l'oreiller blanc.
Je fais la moue et je relève la tête vers mon mari.
Si le sang de dragon détruit mon propre sang pour le remplacer, il est possible que je n'y survive pas. Je ne sais pas comment empêcher cela. Ton sérum et le sang de dragon sont en train de se battre dans mon corps. C'est affreux, la sensation que... Je suis brûlée vive et l'instant d'après je suis frigorifiée.
Je baisse la tête et je serre les poings.
Je ne veux pas mourir comme ça.
Je relève la tête et j'observe la fenêtre, là où dehors, vit mon ami le dragon. Son sang ne peut pas vouloir me détruire, c'est comme s'il voulait me protéger en changeant fondamentalement mon code sanguin. Je ne sais pas si mon corps pourra le supporter. Seulement, il est trop tard pour drainer ce sang, qui s'est infiltré dans chaque parcelle de mon corps. Je tourne la tête vers Thaor.
Il faut que tu trouves un moyen pour que ton sérum et le sang de dragon cohabitent. Il va me tuer, Thaor, je le sens. Il ne voulait pas me faire de mal... Mais je...
Je vomis à nouveau, autant de litre de sang que cela me soit possible. Je glisse violemment du lit en voulant me rattraper à la table de nuit. Le sérum tente de vaincre le sang de dragon en me le faisant expulser, mais le sang de dragon n'a certainement pas dit son dernier mot. Je vais me vider de tout mon sang avant de pouvoir finir la nuit.