Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.
Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.
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Quelle espèce êtes-vous ?: Ange
Biographie: Rachelle Evans, jeune femme tout juste double diplômée d'un doctorat en science et en médecine, occupe son temps entre les laboratoires et sa dernière année d'internat en chirurgie cardiaque, à l'hôpital de Terra. Née dans un milieu aisé, Rachelle n'a pas pour habitude de flirter avec la pauvreté. Pourtant, cette jeune femme se découvre petit à petit un penchant pour l'humanité et ses défauts.
Lieu d'habitation: Terra
Votre petite tête: Un être cher à protéger ?: Hauts faits :
❝ La science est irréfutable, même lorsqu'on ne peut l'accepter. ❞
Après une longue journée à l'hôpital, je prends le reste de ma soirée pour me rendre au laboratoire. De longues heures m'attendent, mais je dois absolument terminer ce projet. Non seulement, je travaille en collaboration avec mon fiancé quant à une possibilité de fabriquer des robots perfectionnés avec notre apparence, mais le ministère de la santé m'a chargé de trouver au plus vite un vaccin contre le terrifiant virus se répandant actuellement chez les anges : Le virus EMOTION. Le principe de ce virus ? Quelque chose dans notre code génétique entraînerait un dysfonctionnement chez les plus faibles d'entre nous. Je suppose que je dois me sentir faible puisque j'ai contracté le dit virus. Le gouvernement va bientôt rendre obligatoire le dépistage des émotions chez les anges. L'arrivée de Hans Pain au pouvoir a bousculé tant de choses.
Thomas et moi sommes fiancés depuis des années par nos familles, mais notre relation évolue de jour en jour. Je ne sais pas comment lui annoncer que nous sommes probablement malades, que nous allons devoir trouver un remède à cette relation qui évolue entre nous. Je ne sais même pas pourquoi je devrais me considérer malade parce que j'éprouve quelque chose. Je ne sais plus où donner de la tête.
Je pénètre dans le laboratoire et je sors tout mon matériel lorsque je perçois un bruit. Surprise, je laisse tomber avec pertes et fracas toutes mes affaires et la porte s'ouvre, dévoilant mon fiancé. Je lui souris timidement, nos contacts sont si complexes.
Bonsoir, je souris.
Je m'approche de lui, je ne sais même plus comment le saluer. Auparavant, bien avant que mes émotions ne s'éveillent, nous pouvoir nous saluer simplement d'un regard. Aujourd'hui, maintenant que quelque chose vit en moi à son égard, je ne sais plus où donner de la tête.
J'ai préparé pas mal de choses, je dois te parler également.
Je tourne le dos à Thomas car il vaut mieux pour l'instant.
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Biographie: Thomas C. Silversmith, jeune homme tout juste double diplômée d'un doctorat en robotique et ingénierie passe le plus clair de son temps à confectionner des robots et en a même attiré sa femme dans ce penchant pour la robotique. Rencontrés de fiançailles arrangés, ils se découvrent tout deux petit à petit un véritable amour entre eux, ce qui les mettra tôt ou tard en danger.
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Votre petite tête: -
Hauts faits :
01 Nov 2016, 22:58 (Modification du message : 01 Nov 2016, 22:59 par Thomas C. Silversmith.)
Un nouvel espoir Avec : Rachelle
J'ai passé ma journée au Laboratoire comme à mon habitude, à travailler sur des robots, un peu d'informatique pour programmer mon nouveau projet, une idée de Rachelle, que j'ai d'ailleurs bien aimé, créer des robots à forme humaine capable de nous remplacer sans qu'on puisse se rendre compte que ce sont des robots.
Un travail facile mais qui prend du temps malgré mon expérience en robotique avancée.
Rachelle est arrivée au laboratoire alors que j'étais partit boire quelque chose. Lorsque j'entre dans la salle elle fait tomber du matériel de ses mains comme surprise de me voir.
Bonsoir Rachelle, dis-je de manière ferme.
Je retourne sur ma chaise sans dire un mot de plus et je termine de faire mes quelques soudures.
Après ça je me place sur la paillasse centrale et je fais ma pause.
Tu voulais me parler tout à l'heure ? Qu'y a-t-il ?
Je parle de manière douce cette fois-ci, mais je continu de me comporter comme un Ange, malgré le fait qu'il réside en moi une différence que je préfère cacher aux yeux de tous, même à Rachelle puisqu'elle pourrait me dénoncer si elle apprenait. Moi je ne dénoncerais pas si facilement une personne différente, mais quand nous avions fait ça avec ses parents, c'est de elle que venait l'idée.
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Biographie: Rachelle Evans, jeune femme tout juste double diplômée d'un doctorat en science et en médecine, occupe son temps entre les laboratoires et sa dernière année d'internat en chirurgie cardiaque, à l'hôpital de Terra. Née dans un milieu aisé, Rachelle n'a pas pour habitude de flirter avec la pauvreté. Pourtant, cette jeune femme se découvre petit à petit un penchant pour l'humanité et ses défauts.
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❝ La science est irréfutable, même lorsqu'on ne peut l'accepter. ❞
Son ton est froid, comme n'importe quel ange, comme n'importe qui. Je suis bien connue pour avoir dénoncé mes parents il y a un petit moment et même si les fuites n'ont pas été engagés contre eux, je ne peux faire oublier ce souvenir. Si seulement le monde entier pouvait savoir pourquoi j'ai fais ça, tout serait tellement plus simple. Seulement, rien n'est simple ici, à Terra.
Je ramasse mes affaires au sol à toute vitesse et je range chaque outil à sa place. Thomas se tourne à nouveau vers moi et je lui souris poliment.
Oui, en effet. J'ai reçu une convocation dans le bureau de monsieur Hans Pain, le nouveau dirigeant.
Nous partageons et j'en suis certaine, une profonde méfiance envers cet homme. Quand bien même monsieur Krow était un homme ferme, il était beaucoup plus doux. C'est lui qui m'a retiré à ma famille lorsque je les ai dénoncé, lui qui a veillé sur moi et qui a su pourquoi j'avais fais ça. Cet homme était à sa place, pas Hans Pain.
Il m'a demandé de choisir mon binôme pour une nouvelle expérimentation. Elle est urgente et doit être fait le plus rapidement possible. Je ne pensais pas que nous en viendrions à cela, mais il faut croire que si.
Je tends le papier que j'ai dans ma poche avec les consignes.
Lis, lui ds-je.
Sur le papier, il est écrit qu'un vaccin contre le virus EMOTION doit être trouvé dans le mois à venir. A défaut, la population de Terra pourrait être en grand danger. Je pousse un soupir.
Je ne t'oblige pas à t'engager là-dedans avec moi, mais tu es mon meilleur binôme. J'imagine que si je ne trouve pas ce dit vaccin, Hans Pain me fera enfermer avec tous les autres qui ont échoué jusqu'ici.
Je prends place sur une chaise et je hausse les épaules en attendant la fin de sa lecture.
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Participer à la recherche d'un vaccin contre un virus qui donnerais des émotions ? En quoi peuvent-elles êtres dangereuses ces émotions, on ne m'a jamais dis qu'elles représenteraient un danger pour nous. Je n'ai pas vraiment envie de passer un teste de dépistage de ce virus, on pourrait y découvrir que je suis infecté, Rachelle ne me pardonnerais jamais, mais je la trouve étrange dans sa façon de me regarder, avant elle gardait son regard sur moi, comme si j'étais une œuvre d'art qu'on pouvait simplement regarder, mais depuis quelques temps elle détourne le regard.
Je suppose que je n'ai pas vraiment le choix, je ne vais pas te laisser faire ça seule.
Je l'observe avec attention. Une chose à me dire ? Je reprend.
Je sais quand on me cache des choses, un menteur ne tient pas 5 minutes face à moi, Rachelle me cache une chose, je lui ferais avouer.
Ne te cherche pas un mensonge, tu sais que je peux deviner si tu me mens.
Elle en avait fait l'expérience une fois, elle avait commencé à faire des recherches sur quelque chose dont nous devions avancer ensembles sans m'en parler ou me proposer, et elle avait tenté de cacher sa en disant que c'était quelqu'un qui lui avait donné les papiers.
Elle a beau être une Ange, au fond elle a un démon, le mensonge, comme si elle ne me faisait pas confiance.
Rachelle ne disait pas un mot, je finis pas lâcher mon regard accusateur car se temps perdu ne fait pas avancer notre travail.
Puisque tu ne veux rien me dire, garde ton petit secret, je place une grande confiance en toi mais tu ne fais pas pareil avec moi, alors que tu sais me faire confiance lorsqu'on travail.
Depuis ce que nous avons fait au parent de Rachelle, elle a souvent gardé secret certaines choses, mais au bout d'un moment elle m'en parlait. Mais cette fois-ci elle n'avait pas dit un mot, j’entends son souffle court dans le calme du laboratoire, son stresse est élevé.
Je me penche sur mes travaux lorsqu'un qu'un frisson me glace, Rachelle venait de m'entourer de ses bras, son souffle longeait mon cou, je ne savais pas ce qu'elle faisait, mais elle me murmura une chose que je n'allais jamais oublier...
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❝ La science est irréfutable, même lorsqu'on ne peut l'accepter. ❞
Je reste silencieuse, comment pourrais-je lui avouer ce que je ressens, comment pourrais-je être honnête et le mettre en danger ? Je fais la moue lorsque Thomas ne me lâche pas du regard, ne peut-il pas regarder ailleurs, bon sang ?
Je...
Je tourne le dos à Thomas et je me mets au travail. Seulement, je ne peux pas m'empêcher de penser, de songer, de sentir mon cœur qui bat telle une tornade dans ma poitrine. J'ai chaud, j'ai froid, je me mets à trembler, je ne sais plus où donner de la tête. Je me tourne et j'entrevois Thomas, tourné de dos. Je m'approche doucement de lui, mes pas raisonnant en écho dans la salle. Mes mains tremblent de tout mon être, je perds ma voix.
Thomas, je murmure.
Mes bras se glissent autour de sa taille et je reste silencieuse un long instant. Je tremble, alors que ma tête se loge dans son dos, que mon souffle parcourut son dos, son cou. Je ne devrais pas faire ça mais ici dans le laboratoire, il n'y a aucune caméra, aucun micro. Il n'y a que nous deux.
Je ne veux rien te cacher, je soupire. Je voudrais tellement te parler, te dire ce qui ne va pas. Je te mettrais en danger, Thomas et je ne peux pas le supporter. Je tiens à toi, Thomas, beaucoup trop que ce que je devrais...
Je reste blottie dans son dos un long moment, puis je recule d'un pas. Il se tourne face à moi et j'ancre mon regard dans le sien. Lorsqu'il est en face, je suis démunie face à son regard froid et ferme. J'en perds la voix. J'essuie une larme qui glisse sur ma joue et je baisse les yeux.
Je ne devrais pas te dire ça, je suis désolée.
Je tourne le dos à Thomas, ne pouvant supporter son regard sur les sentiments que je lui dévoile et qui me pèsent depuis bien trop longtemps. Je ne saurais quoi dire, quoi faire.
Je suis comme mes parents, dis-je tout bas. Je devrais être dénoncée, moi aussi.
Je me poste face à la porte, prête à partir, à fuir, à courir.
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Je me tourne vers Rachelle lors de cette révélation inattendue, elle se glisse jusqu'à la porte, les larmes ruisselant sur ses joues, elle voulait garder un si gros secret, elle ne pouvait pas le faire avoir moi. Je me lève de ma chaise et j'attrape sa main alors qu'elle commence à partir. Je la tire dans le laboratoire.
Je ferme la porte et je la plaque contre, je ferme le laboratoire à double tour et je la fixe du regard.
Tu n'as pas besoin d'être dénoncé, comment aurais-tu pus savoir qu'un jour tu développerais toi aussi le virus. Je lui murmure. Je ne peux pas être séparé de toi, nous avons vécu beaucoup de choses. Ne fuis pas, cache toi avec moi.
En voyant mon regard peut-être comprendra-t-elle qu'elle fait fausse route puisque nous avons tous les deux le même problème, elle n'avait jamais du voir de la tendresse dans mon regard jusqu'à aujourd'hui.
Alors qu'un flot de larmes l'envahie, elle m'entoure le cou de ses bras et enfonce sa tête dans mon torse. Je ne peux que faire de même et la décoller de la porte.
Chuuut... chuuut... N'oublie jamais une chose que nous nous sommes promis, "Unis pour la vie". Maintenant sèche t'es larmes et voyons un peu ce qu'on peut faire. Il va falloir cacher ces sentiments aux yeux des autres. Faire comme nous l'avons toujours fait.
Alors que Rachelle reste contre moi et essaye de se calmer je réfléchis à un moyen de nous comporter comme avant sans laisser ce virus prendre le dessus.
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❝ La science est irréfutable, même lorsqu'on ne peut l'accepter. ❞
Je trouve la force de quitter Thomas pour son bien et pour le mien, mais lorsque je sens sa main qui se glisse jusqu'à moi, je perds la raison et toute trace de lutte vrille en fumée. Il me tire, m'enfermant dans ce laboratoire alors que mon dos se retrouve collé à la porte. Je n'ai plus de souffle, son regard est ancré dans le mien et son visage est si près du mien. Je ne sais plus comment réfléchir, ni comment me comporter. Nous courrons un grand danger, tous les deux.
Thomas...
Je libère mes dernières chaines et je glisse mes bras autour de son cou, me blottissant contre lui. C'est la première fois que je ressens une sensation pareille, que j'ai l'impression que rien au monde ne peut m'arriver et que quoi que le planète tente pour nous séparer, elle échouera. Quoi que notre gouvernement fasse, nous sommes pris, Thomas et moi, dans un engrenage que nous choisissons. Je tente de dissimuler mes larmes, mais je retiens ces sentiments depuis tellement longtemps.
La première fois que nous nous sommes rencontrés, quelque chose s'est transformé en moi, comme s'il était une évidence. J'ai réussi à me persuader, durant un très long moment, que ce n'était que l'adrénaline de découvrir un nouveau visage, d'appréhender ma nouvelle vie. Plus le temps a passé et plus mon coeur s'est fendu à son contact, à son regard. Depuis quelques temps, je ne supportais tout simplement plus la distance entre nous.
Nous devrions simplement nous voir en cachette. Ici, au laboratoire. Précipiter notre mariage ne ferait qu'alerte notre entourage. Nous devons continuer à vivre séparément, même si je ne le supporte plus.
Je recule d'un pas et je pose ma main sur la joue droite de Thomas. Je le regarde, je le dévisage, je meurs d'envie de goûter à ses lèvres depuis tellement longtemps. Jamais nous n'avons aimé, ni embrassé et son simple contact de ma main à sa joue me fait frisonner. Le contact n'est pas vraiment autorisé chez nous, sauf dans la famille.
J'ai peur, je murmure. Ce virus... Je ne le considère pas comme un virus. Je suis persuadée que c'est dans notre nature profonde.
Je pose mon front contre son torse et je pousse un long soupir.
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C'était notre premier vrai contact physique, depuis le temps que nous nous connaissons, je sentais sa main sur mon visage, c'était comme si un nuage me caressais la joue, sa peau est d'une douceur.
On peut toujours se voir à l'appartement, on a juste à continuer de te faire passer pour ma colocataire comme on le fait depuis nos fiançailles.
Elle repose son front contre mon torse, heureusement nous sommes dans une pièces fermée, nous ne pouvons pas être vues. Mais je ne pensais pas que Rachelle aurait elle aussi cette faculté d'avoir des sentiments.
Nous nous asseyons autour de la table et essayons de mettre les choses au clair.
Depuis quand tu le sais que tu ressens ça ? Personnellement, j'ai eu les premiers symptômes avant notre rencontre, lors de nos fiançailles ça faisait déjà 1 an que j'en souffrait.
Au début c'est dur à cacher, mais on s'y fait vite. Je peux t'apprendre si tu veux.
Nous devons cacher ces sentiments aux yeux de tous, nos amis, nos familles, nos voisins, notre gouvernement.
Rachelle n'avait jamais montré un tel amour pour moi, jusqu'à aujourd'hui... Je continuais à me demander si je rêvait car Rachelle avait toujours été froide comme moi je jouait mon rôle, peut-être que lorsqu'elle me dira depuis quand elle ressent ces sentiments nous seront au point aussi sur depuis quand on "s'aime" ?
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❝ La science est irréfutable, même lorsqu'on ne peut l'accepter. ❞
Thomas accepte ce que je ressens et réussi d'un simple regard à apaiser mes doutes et mes craintes, est-ce que c'est ça, l'amour ? Je prends place tout comme lui autour de la table et j'essuie les larmes qui coulent encore sur mon visage.
Depuis quand je sais que je suis différente, eh bien...
Je ravale mes larmes et j'ancre mon regard dans celui de Thomas.
Je crois que je l'ai toujours su. Je connaissais la vérité à propos de mes parents. Je les ai dénoncé parce qu'ils avaient fait en sorte que je ressente, tout comme eux. Ils me détestaient, tout ce qu'ils voulaient, c'était me punir d'être née.
Je pousse un long soupir et je glisse mes doigts jusqu'aux mains de Thomas. Ce contact est si nouveau pour moi et pourtant il me paraît si naturel. Je ravale mes émotions.
J'ai su que je ressentais certaines choses pour toi.. Le jour où je t'ai rencontré. Mon cœur s'est mit à battre si fort que j'ai cru qu'il allait s'arracher de ma poitrine. Je suis restée le plus distante possible pour ne pas éveiller les soupçons mais plus le temps a passé et plus.. Je me suis attachée à toi, à ce sourcil qui s'arque lorsque tu t'interroges, à ce demi-sourire qui se faufile lorsque tu découvres quelque chose d'intéressant. Il n'y a pas une chose que je n'aime pas chez toi, si ce n'est cette froideur, qui chaque jour, m'a rendu encore un peu plus... Amoureuse.
Je fais un petit sourire, mais l'inquiétude est pesante. Tout va changer maintenant, il faudra être encore plus discrète et plus forte.
Je souffre de ressentir depuis ma naissance, mais c'était facile de le cacher auparavant, je n'avais personne. Depuis que tu es dans ma vie, c'est bien plus compliqué, de ne pas être moi-même.
Je prends une profonde inspiration et je baisse les yeux.
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Je m'offusque lorsqu'elle me reproche d'être froid avec elle, mais j'étais obligé de cacher mes sentiments puisque je ne savais pas qu'elle en souffrait. Nous nous le sommes tous deux caché depuis un long moment, ces quelques années ensemble ont fini par nous faire dire une vérité qui est dérangeante pour notre gouvernement.
Je ne voulais pas dévoiler la vérité, d'où mon imitation de la froideur. Je pense que la tendresse doit être une meilleure chose que la froideur.
Alors que ses doigts se glisse entre mes mains, je frissonne de cette sensations étrange. Sa peau est si douce, si lice, la mienne semblait plus abîmée par le travail.
C'est si étrange cette sensation, si nouveau. Quand je t'ai attrapé la main j'avais sentis cette douceur sur ta peau, mais j'imaginais pas qu'elle était si douce.
J'étais admiratif, et Rachelle aussi découvrait cette sensations, elle laissait glisser ses doigts sur ma main, montant jusqu'à mon bras. Puis elle me regarde et s'arrête comprenant qu'elle s'était laisser emporter sur sa découverte.
On ne devrait pas faire ça ici, c'est bientôt l'heure de rentrer, il va falloir résister à l'envie de découvrir nos sensations ici.
Nos regards se mettent en accord, nous retirons chacun nos mains de la table à contre cœur, même si l'envie de continuer à découvrir cette sensation va nous ronger un moment.
J'observe Rachelle, son mouvement de lèvre quand elle se frotte la main, cette envie qui la ronge de recommencer. Elle pose son regard sur moi, elle fait une nouvelle fois la moue, comme attendant au moins une preuve de mon ressentis pour elle.
Me regarde pas comme ça s'il te plait, je... on ne peut pas dévoiler nos sentiments ici, il nous faut cacher nos émotions, ça va être dur... au début, mais on y arrivera.