Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.

Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.

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Doux rêve virant au cauchemar.
#1
Doux rêve virant au cauchemar.

Ft. Gérald

Nous quittons le laboratoire sous une pluie battante. Gérald ne doit pas comprendre le moins du monde pourquoi je l'ai entrainé avec moi, plutôt que Theodor. Seulement, c'est de lui dont j'ai besoin, de lui dont ma mère a besoin. Nous courrons, à bout de souffle mais je prends le temps de faire un arrêt, même sous cette tornade de pluie. Pourquoi pleut-il, d'ailleurs ?

Écoute, Gérald. Ce que je vais te dire va te sembler ahurissant mais tu dois me croire. Je ne veux pas te donner de faux espoirs ou te mentir ce n'est pas mon genre. O.K, tu es prêt à encaisser ?


Je le vois, malgré lui, qui acquiesce. Il n'a pas le choix car nous devons être rapides, mais efficaces.

Cette famille qui est la mienne est aussi la tienne, lui cris-je par dessus le tonnerre. Ma mère a eu un petit garçon alors qu'elle était très jeune et qui lui a été enlevé. Je n'ai aucun doute sur le fait que ce soit toi, car c'est elle qui t'a donné ce nom. Alors oui, ça peut te sembler incroyable pour quelqu'un ayant vécu seul si longtemps, mais crois-moi. Je suis ta petite sœur et Anna l'est aussi. Ma mère est à la maison, attendant ta venue. Nous devons partir, mais je lui ai promis de passer, avec toi.

J'ai froid avec ce torrent de pluie, mais je manque également de temps pour me plaindre. Je secoue les épaules de Gérald, pensif, ne comprenant même pas comment je peux avoir autant d'informations ni pourquoi.

Tu as une famille, Gérald, je lui répète. Nous devons la sauver. Alors, tu me suis ?

Je le regarde droit dans les yeux, serrant ses épaules dans le creux de mes mains.

©Aelita 2016



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#2

Doux rêve virant au cauchemar


Avec Aelita

Je suis trainé dehors sous la pluie battante. Tout venait de s'enchainer très vite, j'étais encore perdu dans mes pensés et je ne comprenais pas vraiment pourquoi c'était moi qui devait venir avec elle. Pourquoi avoir laissé Theodor avec le reste du groupe alors qu'il est plus à même de la défendre. Je sais que je suis agile et discret mais je ne suis pas ici pour voler quelque chose. Surtout pour emmener une personne c'est plus délicat. La pluie ne faisait que tomber en trombe ce qui n'était pas normal pour une ville couverte par un immense dôme. Peut-être qu'ils ont fait un système pour rafraichir l'air ce qui donne un côté plus naturel à cette ville mais passons ce n'était pas vraiment le moment de penser à la pluie même si elle n'était pas la même que celle de Mortifia et qu'on ne risquait pas de mourir dessous.

Aelita s'arrête un instant et commence à me parler. Je restais interrogatif et ce qu'elle voulait m'annoncer ne semblait pas facile à entendre. Mais cela me concerne pour qu'elle veuille que je l'accompagne. J'approuve donc d'un signe de tête même si je sens que je vais avoir du mal à ne pas réagir à ce que je vais entendre. Je l'écoute donc attentivement.
Je reste de marbre à l’annonce qu'elle me fait. Elle connait ma mère qui est aussi sa mère et je serai donc son frère.

Je ne savais pas quoi répondre, je regardais fixement Aelita. Elle était sûr d'elle car c'est sa mère qui lui a dit après je ne connais pas ma mère mais je sais seulement qu'elle vient de Terra et que je suis né là bas mais que mon père m'a emmené avec lui quand j'étais tout petit. D'après ce que je sais il a été chassé de la ville suite à un conflit avec des hauts dignitaires mais de la à penser que c'était la famille la pus puissante de Terra.

Aelita voulait que je rencontre ma famille en même temps que l'on récupère sa sœur. Je suis arraché de mes pensés par les secousses d'Aelita. Elle me répète encore que j'ai une famille et qu'il est temps d'aller la secourir.

Désolé, j'étais perdu dans mes pensés après cette annonce. J'ai encore du mal à y croire mais tu sembles savoir beaucoup de choses.

Elle insiste pour qu'on se mette en route.

Je n'avais jamais pensé trouvé des réponses en venant ici mais autant y aller maintenant et puis nous avons une sœur à récupérer.

Nous nous remettons en route de la demeure d'Aelita.

© Gerald 2016
#3
Doux rêve virant au cauchemar.

Ft. Gérald

Je souris à Gérald et je tapote son épaule avec douceur. Je l'entraine au pas de course jusqu'à ma maison. Elle trône toujours au milieu de la grande avenue, mais j'entrevois les lumières, éteintes. Pourtant, tout le monde devait être présent et il est impensable qu'ils se soient couchés sans que j'ai récupéré ma sœur. Quelque chose ne tourne pas rond.

Je marque un temps d'arrêt, mais même si quelque chose se préparait, je ne pourrais pas refuser d'entrer dans la maison. Nous pénétrons dans le jardin clôturé et je m'empare de ma lame afin de prévenir de toute attaque. J'avance à petit pas, curieuse de ne pas entendre un seul petit bruit. Je fronce les sourcils et je fais mine à Gérald de rester silencieux.

J'ouvre la porte de la maison, mais il y règne un silence atrocement difficile. J'avance d'un pas, scrutant à droite et à gauche. Seuls mes pas font un bruit de clapotis au sol, comme s'il avait plu à l'intérieur de la maison.

Suis-moi, dis-je à Gérald.

Il me suit dans le silence le plus total et je marche jusqu'à l'interrupteur afin d'y voir plus clair. Le courant est coupé et aucune lumière ne s'élève dans la maison, l'angoisse me gagne. Tout à coup, le générateur de recours se met en route et toutes les lumières de villa s'allument, dévoilant une horreur absolue.

Oh mon dieu, je couine.

Ce n'était pas de l'eau au sol, mais du sang. Le sol de la maison est inondé de sang et de corps décapités, lacérés, broyés. Je reconnais les visages des domestiques de la maison et positionnés comme ils le sont, j'ai la vague impression qu'ils se sont jetés un à un devant les portes pour barrer le passage. Je m’effondre genoux à terre, serrant la main de Gérald dans la mienne.

Ceux sont les gens qui travaillaient ici, je murmure. Que s'est-il passé ?

Je me redresse aussitôt, parce que si les domestiques sont dans cet état, je ne préfère même pas penser à ma famille. Je cours vers la rampe d'escaliers, également jonché de sang. Je lève la tête, suivant les traces quand j'aperçois Hans, assis sur le grand siège de bureau de mon père, perché au sommet des escaliers.

C'est toi qui a fait ça, je crache. Tu es un monstre.
Ces gens ont voulu empêcher mon escadrille d'emprisonner ces parents, rétorque-t-il. Je les ai toutefois prévenu qu'il était vain de s'interposer, mais que veux-tu, princesse...
Ces gens étaient innocents.
Aussi innocents que ceux qui les employé.

Je tremble de tout mon être alors que Gérald me rejoint.

Où sont mes parents, je grogne.
A la place qui est la leurs, me répond Hans. En prison.
Pourquoi ?! Si tu voulais simplement le pouvoir il suffisait de le prendre. Notre famille n'en veut plus.
Les traitres ont leur place en prison, dit le bourreau en se levant. Là où toute ta famille a la sienne.
C'est toi le traître ! je hurle. Tu es un meurtrier, un monstre. Où est ma sœur ?!
Ah, là, réside un problème existentiel...

Le bourreau descend une marche, puis deux. Il me toise.

Tes parents sont en prison, mais qu'est-ce qui empêcherait leurs deux filles bien aimées de les venger ? Rien. Il me fallait donc empêcher toute rébellion.
Où est Anna ?! je m'écrie.
Ne t'en fais pas, j'ai pris soin d'elle en attendant ton retour.

Je recule d'un pas, tremblant de tout mon être. Anna apparaît en haut des escaliers, pieds et mains liés. Hans sourit de tout son sourire diabolique et la tire par les cheveux. Elle crie, et je suis terrifiée, figée.

Je vois que tu es venu avec un nouveau petit-ami, sourit Hans. Ravi de vous rencontrer. Profitez bien du spectacle.

Mieux vaut qu'il pense que Gérald n'est pas de famille, ça ne ferait qu'empirer les choses.

Laisse-moi partir avec Anna, je supplie. Nous ne reviendrons jamais à Terra.
Vois-tu princesse, c'est bien ça le soucis. Rien ne me le garantie, rien ne me garantie que ta famille ne bougera pas mes plans. Alors, je dois m'en prévenir, tu comprends, j'espère ?

Je me retiens de fondre en larmes à l'idée qu'il touche Anna, qu'il lui fasse du mal. je tremble, j'ai peur.

Je vais te laisser une minute d'avance sur mon escadron,
annonce Hans. Ce sera notre petit jeu, d'accord ?

Je ne peux pas partir, pas sans Anna. C'est impossible ,c'est inconcevable.

Laisse Anna venir avec moi, je t'en prie.

Mais mes supplices ne l'arrêtent pas, bien au contraire. Il me fait un signe de non de la tête et lorsqu'il la balance dans les escaliers, je hurle d’effroi. Il en profite pour dégainer son épée et avec une justesse impassible, il vise son cœur. La petite s'écroule et roule jusqu'à nous, en sang. La précision du coup a raison d'elle en l'espace de quelques secondes et je veux courir. Je veux courir dans la direction de Hans pour le tuer, plus rien d'autres ne compte.

Seulement, Gérald ne l'entend pas de cette oreille et ses bras se ferment autour de moi. Il a probablement mieux compris que moi que ce type ne rigolait pas et qu'il ne nous restait que trente secondes pour fuir. Pourtant, le tornade de haine et de douleur qui brûle en moi ne peut s'en aller. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même.


©Aelita 2016



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#4

Doux rêve virant au cauchemar


Avec Aelita

Nous reprenons rapidement le chemin vers la maison d'Aelita à vive allure. Elle était en plein cœur de la ville, bien au centre de l'avenue pour montrer son importance. Pourtant quand nous arrivons les lumières sont éteintes et il semble que cela ne soit pas normal. Tout était silencieux, il était préférable pour nous d'en faire de même car ce n'était pas bon signe. Nous nous dirigeons vers l'entré et après un temps d'hésitation, pénétrons dans la maison.

Une fois à l'intérieur, tout était sombre et calme, pas un bruit ne s'échappait de la grande pièce. Aelita me demande de la suivre mais le bruit des pas au sols me laissais perplexe. De la pluie à l'intérieur de la maison? Ce n'est pas logique et ce silence est assez inquiétant. Nous arrivons vers un interrupteur qu'elle enclenche mais rien ne se passe au début. J'en profite pour me baisser et toucher le sol et sentir ce que c'était. Ce qui est sûr est certain ce que ce n'est pas de l'eau.
C'est alors que la lumière vient briller dans tout le hall d'entré et dévoile cette scène d'horreur à nos yeux.

Le sol était jonché de cadavre et de sang, des corps mutilé de tout côté, je ne savais plus ou donner de la tête. Je détourne mon regard vers Aelita qui ne savait plus quoi dire et qui était horrifié face à cela. Cette scène me laissais sans voix. J'observe tout autour pour voir une explication rationnel à cela mais rien jusqu'à que je vois qu'Aelita se précipite vers les grands escaliers et fait face à un individu qui trônait en haut sur un siège imposant.

Je reste un instant au loin assistant à la haine d'Aelita envers l'individu. Finalement je me dirige vers elle et me place juste à côté en retrait. Il fait abstraction de ma présence et continue à parler fièrement de ce qu'il venait de commettre.
Mais ce court échange s'en suit par l'arrivé de la sœur d'Aelita mains et pieds noué, à la merci du bourreau. Il profite enfin pour souligner ma présence et me suggère d'admirer la suite. J'ai bien peur que cela soit de très mauvais goût, quoique même quelque chose de mauvais goût ne pouvait pas être aussi mauvais que ce que je viens de voir juste avant.

Mais il en serrait autrement. Il ignore toutes les demandes d'Aelita et nous suggère de partir avant qu'on soit les prochains à rejoindre les domestiques. Aelita ne l'entends pas ainsi mais il continue de réfuter et fini par lancer Anna dans les escaliers et tire son épée pour lui planter en plein coeur. Elle s'effondre et arrive jusqu'à nous pieds, le coup était parfait et fut fatal. Elle n'aura pas eu le temps de trop souffrir qu'elle n'est déjà plus de ce monde.

Aelita perd tout contrôle, la rage l'envie, elle est prête à tout pour se venger mais ce serai pure folie de foncer sur lui alors qu'il semble bien plus habile et que nous serons vite cerné si nous ne partons pas très vite. Je me saisis d'Aelita par la taille et l'empêche de se jeter vers une mort certaines. Je tente de la raisonner tout en la tirant en arrière vers la sortie.

Il faut partir maintenant ! On ne peut rien faire en restant ici !

Je fini enfin part la tirer et nous atteignons la porte. J'ai juste le temps de l'ouvrir que je vois déjà les escadrons sortir à l'étage prêt à faire feu. Nous n'avons que quelques secondes d'avances mais il va falloir courir vite, mais si Aelita ne prends pas sur elle nous sommes perdu. Je bloque la porte et me retour face à Aelita qui était entrain de sombrer dans son désespoir. Je la gifle pour qu'elle se ressaisie.

Désolé mais n'avons pas le temps de pleurer ! Il faut partir maintenant et vite si tu veux venger ta sœur et aider ta famille !

© Gerald 2016
#5
Doux rêve virant au cauchemar.

Ft. Gérald


La rage a consumé tout ce qui restait de bon en moi, tout ce en quoi je croyais. Je ne suis plus qu'une carcasse vide, désespérée et sans la moindre famille. Je me sens si mal, si broyée, que je suis prête à mourir sur le champ. La douleur, la peine, le chagrin n'ont rien de comparable dans tout ce que j'ai vécu, jusqu'à aujourd'hui. J'ai perdu ma moitié, le sang de mon sang, la chair de ma chair. Je me meurs de l'intérieur. La gifle me ramène au présent, mais ne me prodigue en aucun cas un arrêt de la souffrance.

Il a tué ma sœur, je murmure. Il a tué Anna. Anna est morte, oh mon dieu, Anna...

Je tremble de tout mon être et rien ne semble pouvoir estomper la douleur qui gronde en moi. Je ne peux pas avancer, je ne peux pas partir et faire abstraction de la douleur. Tout est fini pour moi.

Pars sans moi, je le supplie. Je ne peux pas, je ne peux supporter cette douleur...

Gérald me relève malgré moi. Mes pensées sont secouées à l'idée de n'avoir plus rien d'autres dans ma vie, excepté Theodor, et mon frère, Gérald. Je voudrais que cette possibilité de toujours avoir une famille me pousse à vouloir vivre, mais je suis ravagée au point que je n'arrive pas à prendre sur moi. Je connais un seul et unique moyen pour m'en sortir.

Je sais comment stopper cette douleur, je murmure.

Le seul et unique moyen pour moi de ne plus ressentir est d'arrêter de ressentir. Ma mère me l'avais déjà proposé, une fois, mais je ne saurais comment faire. Couper le lien avec les sentiments, n'être qu'un ange, purement et simplement. Seulement, je ne peux pas dire adieu à mes amis, ni à ma famille, pas à ce qu'il en reste.

Je tape le code à la porte, furtivement et rapidement et je me tourne vers Gérald.

C'est le code pour faire exploser la maison, dis-je à Gérald. Partons.

Parce que le seul moyen pour moi d'avancer et de tout mettre derrière moi et de courir de façon à ce que mes sentiments ne me rattrapent pas. Je prends la main de Gérald et nous partons en courant, il ne nous reste que de précieuses secondes, mais mes larmes me bouchent cruellement la vue.

©Aelita 2016



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#6

Doux rêve virant au cauchemar


Avec Aelita

Aelita n'arrivait pas à accepter cette mort. Je la comprenais, perdre un être cher, perdre sa sœur, ma sœur est une douleur atroce quand on est censé partir avant. Mais ce n'est pas tant le fait de mourir jeune qui est difficile mais c'est surtout que la façon dont elle est morte. Ce moment ou l'on a assisté à la scène impuissant à contempler le destin se jouer de nous. Nous n'avons rien pu faire et nous voilà face à cette tragédie sans arme pour lutter.

Nos vies en grands dangers et pourtant Aelita n'arrive pas à se résoudre d'avancer. Elle semble bloquer et refuse de continuer de vivre. Je ne pouvais pas abandonner ma sœur alors que je la connaissais à peine. J'ai tant de chose à connaitre et j'ai besoin d'elle pour venger ma seconde sœur. J'ai beau ne l'avoir jamais rencontré à part cette fois-ci ou le destin a voulu s'amuser avec moi. Je n'aurai pas d'occasion d'en savoir plus sans Aelita.

Il faut qu'on parte. Penses aux autres et pense à tes parents qui sont encore en vie. On a peut-être perdu Anna mais tu es encore là, tu peux la venger. Alors bats-toi !

Je la prend et la relève, il faut qu'elle avance. Mais je ne comprend pas, elle se dirige vers la porte et tape un code. Pourquoi vouloir retourner à l'intérieur? Je n'ai pas le temps de lui demander qu'elle m'annonce qu'elle a enclenché une bombe pour détruire la maison. Il est temps pour nous de filer à toute vitesse si nous comptons pas devenir en lambeau.

Je vois qu'Aelita avait du mal à canaliser ses larmes et cela allait la gêner pour avancer. Je me saisie de la main d'Aelita et commence à courir vers la sortie du jardin.

© Gerald 2016
#7
Doux rêve virant au cauchemar.

Ft. Gérald

Nous n'avons pas le choix nous devons courir, courir et fuir jusqu'à nous en épuiser, jusqu'à quitter ce maudit endroit. Gérald tient fermement ma main et je le guide rapidement jusqu'à un endroit de la clôture où je suis certaine que nous pourrons passer. Nous n'avons pas le temps d'aller jusqu'aux égouts, l'escadron nous a déjà trop ciblé. Je me tourne face à Gérald.

Fais moi la courte échelle jusqu'au mur, il est plus bas que les autres. Nous pouvons passer.

Gérald s’exécute et une fois en haut du mur, j'ai un regard vers la maison qui explose brusquement. Mon regard se fond dans les flammes qui décollent dans le ciel et j'ai le cœur qui se serre. Je tends ma main vers Gérald et je l'aide à se hisser jusqu'au mur. Avant de me laisser tomber de l'autre côté, je dis adieu à Terra, à ma famille, à mon passé.

Nous nous laissons tomber et je réceptionne dans les bras de Gérald. Nous reprenons ensuite notre course et une fois que je suis certaine qu les gardes ne peuvent nous atteindre et que nous sommes à l'extérieur de Terra.

Il faut que l'on retrouve les autres, dis-je mécaniquement.

Je marche d'un pas fatigué, lasse et vidé. J'ai encore du mal à encaisser la mort d'Anna, de tous les domestiques et de l'emprisonnement de mes parents. Tout est fichu, tout appartient au passé. Je me tourne face à Gérald et je marque un temps d'arrêt.

Je ne sais pas comment encaisser, ni quoi penser. Je suis... Battue.

Je pose ma tête sur l'épaule de Gérald et je pousse un long soupir.

Je suis désolée. Je pensais pouvoir te montrer ta mère, ta famille... Tout est détruit.

Il n'a plus de famille, et moi non plus. Nous n'avons plus que l'un et l'autre, à vrai dire. Je reste collée à Gérald, le regard dans le vide et nous continuons à avancer jusqu'à la sortie des égouts pour retrouver le reste du groupe.

©Aelita 2016



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#8

Doux rêve virant au cauchemar

Avec Aelita

Nous nous dirigeons rapidement vers un côté du jardin ou nous pouvons nous enfuir rapidement et discrètement.
Je fais la courte échelle à Aelita pour qu'elle puisse grimper au mur. Une fois en haut je me retourne pour assister à l'explosion de la maison. Maintenant toute la ville va être en alerte, il va falloir se dépêcher de fuir. Je grimpe au mur avec l'aide d'Aelita puis je passe de l'autre côté pour réceptionne sa descente.

Nous partons en courant vers une zone de sortie. Rues après rues nous passons pour atteindre un passage nous menant à l'extérieur. Par chance nous n'avons pas croiser de garder pour nous bloquer la route. Ils devaient être trop occupé à venir éteindre l'incendie que de penser à bloquer les routes.

Nous sommes à présent à l'extérieur mais pas encore tiré d'affaire. Il faut vite retrouver les autres. Aelita semblait exténuer avec toutes ses émotions mais nous n'avions pas beaucoup de temps pour souffler. Elle s'arrête un instant et me fait face. Elle ne savait plus quoi penser et comment accepter cette perte. Elle vient s'appuyer contre moi. Je n'avais jamais vraiment vécu se genre de situation pour savoir comment réagir. Je pose doucement ma main sur son épaule pour la soutenir.

Je sais qu'on ne se connait peu mais je suis là.

Elle s'en voulait que je n'ai pu rencontrer ma mère. Il est vrai que je suis triste de ne pas avoir eu cette chance même si je n'étais pas venu pour cela à l'origine.

Je te promet qu'on reviendra et que je pourrai enfin la rencontrer. Après... Pour la maison... C'est dur mais ça se reconstruit.

Je venais enfin de découvrir que j'avais une famille et que je n'étais pas seul. Malheureusement ce bonheur fut de courte durée. Je venais déjà de perdre une sœur que je n'ai pas eu le temps de rencontrer et ma mère était prisonnière d'un psychopathe. Moi qui pensait que les anges étaient censé être dépourvue d'émotions, il est sûr que lui en était envahis enfin pas des bonnes émotions mais il n'a rien d'un être parfait comme devrait l'être un ange.

Nous poursuivons notre chemin collé l'un à l'autre en direction des égouts, après je pense qu'au bruit de l'explosion ils ont du l'entendre et qu'ils sont déjà dans les égouts entrain de rejoindre la sortie. Enfin j'espère que tout va bien de leurs côtés.

© Gerald 2016
#9
Doux rêve virant au cauchemar.

Ft. Gérald

Je secoue la tête en guise de non, marchant toujours assez lentement pour reprendre mon souffle. Gérald n'a pas idées de la situation désespérée dans laquelle se trouve mes parents. Je m'arrête un instant et je soupire.

Ils vont être tués, lui dis-je. Hans les fera tuer pour trahison. Il veut s'assurer que le pouvoir ne puisse plus jamais être repris par un Krow.

Je baisse les yeux. J'ai tellement perdu ce soir que je ne sais pas si je serais capable de me relever. Je ravale mon désespoir et je reprends la marche, jusqu'au moment où un bruit retentit dans toute la zone où nous sommes. Il s'agit d'un coup de fusil, comme si on avait cherché à nous tirer dessus. Je tourne la tête et j'entrevois alors le snipper posté juste au-dessus de nous.

Je tire le bras de Gérald pour lui éviter une nouvelle balle mais cette dernière nous touche tous les deux, lui à l'épaule et moi à l'abdomen. Par chance, la belle m'a tout juste effleuré et n'est pas rentrée à l'intérieur de mon corps. Seulement, la douleur n'est pas très agréable.

Cours en diagonal ! cris-je à Gérald.

Nous courrons de droite à gauche et de travers afin d'éviter les tires du snipper. Décidément, ils ne comptent pas nous lâcher. Ils ne comptent pas lâcher l'affaire avant d'avoir exterminé la dernière Krow vivante.

Une balle se loge à quelques centimètres de moi et je fais demi-tour pour en éviter une nouvelle. Je cours dans tous les sens, séchant les larmes qui coulent sur mes joues mais je glisse à terre. Je me relève rapidement, luttant pour survivre, pour revoir Theodor, pour ne pas mourir sous les yeux de Gérald. A ce moment-là, un garde déboule de nul part et tire à bout portant devant lui. Je me jette en avant, entre Gérald et la balle et je me rue sur le garde. La balle se loge directement dans mon épaule et me fait un mal de chien mais je ne compte pas laisser ce type s'en sortir.

Il me projette en arrière et se rue sur moi, arme à la main. Il s'apprête à me tirer dessus mais je le désarme. Son arme virevolte aux pies de Gérald et alors que je rampe pour échapper à l'étreinte du garde, ce dernier me plaque violemment au sol et s'apprête à m'étrangler.

Gérald ! je hurle.

Il est le seul à pouvoir arrêter ce type.

©Aelita 2016



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#10

Doux rêve virant au cauchemar


Avec Aelita

Aelita n'était pas du même avis que moi sur notre vision de l'avenir. Après elle n'a peut-être pas tord mais du moment qu'un membre de la famille vie il est plutôt dans son intérêt de les garder en vies mais après il peut tout aussi bien les tuer et prendre en chasse Aelita ou attendre qu'elle revienne se venger mais seulement il est impossible de le savoir.

Gardes espoir, ils ne sont pas encore mort. Nous viendrons en leurs aides je te le promet.


Nous poursuivons la route en silence et dans la tristesse quand un coup de feu se fait entendre. Je n'ai pas le temps de réagir qu'un second coup part et la balle traverse mon épaule et érafler Aelita alors qu'elle venait de me tirer pour que je ne me face pas toucher. Au moins je suis encore vivant.

Nous nous mettons alors à courir dans tout les sens pour essayer de ne pas se faire toucher mais ça risque d'être compliqué sans rien pour nous défendre. Les tirent partent de tout les côté même s'il préfère viser Aelita en premier.

Je continue de courir et me retrouve nez à nez face à un garde qui n'hésite pas à faire feu. j'ai crue que s'en était fini de moi quand surgit Aelita venant s'interposer et se prenant la balle. Je hurle de toutes mes forces.

Aelita non !!!

Elle se rue sur le garde mais se fait repousser en arrière. Il était prêt à faire feu quand Aelita réussie à le désarmer et faire valser le fusil qui vient atterrir à mes pieds. Le garde se précipite sur elle pour tenter de l'étrangler. Je me saisie rapidement de l'arme et fait feu. Je venais abattre le garde, je me précipite alors vers Aelita et retire le corps et l'aide à se relever.

Tu vas bien?

Nous n'avons pas le temps de continuer à discuter que l'autre garde au loin continue d'ouvre le feu.

Vite courons !

Je n’essaie pas de répliquer car il était trop loin pour que je puisse l'atteindre.

© Gerald 2016




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