Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.

Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.

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Un retour difficile [ft. Aelita J. Krow]
#11
Un retour difficile
Avec : Aelita J. Krow

Je déguste se repas, en appréciant chaque saveurs, je regarde Aelita qui me parle de son envie de travailler. Puis moi je dois reprendre bientôt, je vais être coupé de Mortifia pendant 1 mois à nouveau, à garder l'entrée. C'est un très bon salaire pour 1 mois de travail puis 1 mois de repos.

Je reprend dans 2 jours, mais tu ne me verras plus pendant 1 mois, à moins que tu vienne avec moi mais tu sais que c'est la place qui manque là où je travail. Bon après moi je dors toujours sur la chaise.

Mais cela m'étonnerais qu'elle aime rester 1 mois dans cet endroit, entre la chaleur, puis le froid, les pluies radioactives... Puis elle ne supporterait pas devoir rester juste dans cette endroit, même si parfois je dois faire des rondes autour de la ville ce qui me prend la journée, je ne crois pas qu'elle supporterait mon travail.

Mon travail est très physique et il me coupe de la réalité durant un long moment, 1 mois sans toi ça va être long.

Très long même, et son état n'est pas le meilleur pour rester 1 mois sans que je sois auprès d'elle. Comment faire pour être toujours ensemble et avoir tous les deux un travail. Le miens elle ne pourra pas, elle doit passer par un entrainement intensif et ça durerait trop longtemps. Je continu à l'observer, cherchant une idée pour un travail qui lui plairait et sans problème particulier, mais ici c'est dur, il y a tellement de personnes sans emplois qui ne trouvent rien car on a rien.

© Theodor
#12
Un retour difficile.

Ft. Theodor Velscond

Nous mangeons tout en discutant. Nous allons certainement passer un mois séparés, un mois où je serai livrée à mes démons et à de longues nuits de solitudes. Il est hors de question que je reste enfermée ici, seule. J'ai une bien meilleure idée.

Connais-tu des gens, à l'hôpital ? Je suis diplômée infirmière, je continuais mes études pour devenir médecin. Peut-être que je peux trouver du travail là-bas. Après tout, j'ai été très bien formée, je pourrais former d'autres personnes.

Je souris à Theodor. Si je venais à travailler à l'hôpital, nul doute que je ne serais pas beaucoup présente à l'appartement. Je ferais des heures supplémentaires pour être certaine de rester le moins seule possible. Et puis de temps à autre, je pourrais venir voir Theodor pour contrôler sa santé, vu comme il est exposé.

Je pense que c'est un bon travail où je pourrais m'épanouir. J'irai les voir, demain matin.

Je ne peux qu'y aller au culot, en me proposant pour travailler. Peut-être a-t-on besoin de moi, je n'ai besoin que de ça, que de trouver un moyen pour m'occuper l'esprit.

Je me lève de table et je débarrasse nos assiettes. Je les rinces rapidement, mais je suis si fatiguée que j'ai l'impression que le sol n'est pas droit. Je me rends à la chambre et je me laisse tomber sur le lit. Il va me falloir du courage et beaucoup de repos, si je veux être efficace en tant qu'infirmière.

©Aelita 2016



“It’s love that makes you fight harder for what you want.”
#13
Un retour difficile
Avec : Aelita J. Krow

Après un instant, je rejoins Aelita sur le lit, je l'entoure d'un bras et la serre contre moi, l'obligeant à se mettre sur le côté. Nous nous observons un instant silencieusement.

Il me reste 2 jours de repos, on a le temps de voir pour te trouver un travail.

Je l'embrasse et caresse son bras, je respire son parfum, profitant de sa présence et qu'elle ne dorme pas encore. Nos regard se croisent et restent fixes.

J'espère que tu passeras passer certaines nuits avec moi quand je serais de retour à la muraille. Mais pour l'instant je te laisse te reposer.

Le soleil se fait bas, on vas encore les rayons passer par la fenêtre. Je retire mon bras et me mets sur le dos. Je commence à fermer les yeux pour laisser passer une longue nuit reposante. Ma première vraie nuit depuis 1 mois.

© Theodor
#14
Un retour difficile.

Ft. Theodor Velscond

Je souris à Theodor et je me tourne sur le côté pour pouvoir dormir. Je fixe le mur face à moi durant de longues et intenses minutes, peut-être heures. Il est difficile pour moi de fermer les yeux en espérant ne pas voir d'horreurs, ne pas voir le film de mes souvenirs, inlassablement. Je réussis toutefois à m'endormir quelques heures.

Au petit matin, Theodor dort profondément et je jette un œil à son visage. Il est si fatigué, mieux vaut ne pas le réveiller. Je bondis hors du lit et je sautille jusqu'à la cuisine pour préparer un petit déjeuner royal, de quoi lui faire plaisir. Je lui cuisine, je fais quelques tartines et j'empile le tout sur un plateau. Je prépare ma compote de pomme, je la fais chauffer, ajoutant quelques ingrédients pour donner un peu de goût.

Je trempe mon doigt dans la compote quand tout à coup, une violente nausée me prend. Je mâche difficilement la compote et je la regarde avec dégout. Je tourne brusquement les talons, filant telle une gazelle à la salle de bain. J'essaie de ne pas faire de bruit, mais je vomis tout ce que j'ai avalé de la veille. Me voilà encore mieux !

Je me laisse tomber sur le carrelage de la salle de bain, lavant ma bouche une fois que la crise semble passée. Je fais la moue, victime de mon propre corps. Je me lève et je me déshabille, je mérite une bonne douche !Je pénètre dans la douche, je lave mon corps de ma transpiration et je sors rapidement. Je me tourne devant le miroir pour contempler le visage que j'aborde, fatigué, abattu, mais s'accrochant à la réalité. Je pousse un long soupir et j'enfile d'autres vêtements lorsque quelque chose m'étonne. Je sourcille et je me tourne et retourne face au miroir.

Hm...

Je pose ma main sur ma poitrine et je descends le long de mon corps, guidant ma main jusqu'à mon ventre, légèrement arrondi. Je fronce les sourcils, mais je me secoue la tête. Je ne suis pas certaine de ce que tout cela signifie.

J'enfile les vêtements amples et je jette un coup d’œil à la chambre, où Theodor dort toujours. Je prends des chaussures et je quitte discrètement l'appartement. Je me rends à la boulangerie pour prendre un peu de pain, mais surtout auprès de l'infirmerie de secours. Les employés comprennent tout de suite où je veux en venir et me munisse le précieux sésame, le test de grossesse.

Je retourne dans l'appartement et je tombe alors nez à nez avec Theodor.

Je suis allée chercher du pain ! dis-je d'un sourire. Le petit déjeuner est prêt, assieds-toi, j'arrive dans un instant.

Je me dirige droit vers la salle de bain après avoir dérobé un baiser à mon amant et je ferme la porte à clé. Je reste enfermée durant de longues minutes jusqu'à avoir les résultats et lorsque ceux-ci tombent, je ne sais pas si je dois me sentir profondément heureuse, ou complètement dépitée et abasourdie. Je reste enfermée durant presque une heure.

La seule raison qui fait que cette grossesse est tenue est parce qu'après notre superbe soirée à Theodor et moi, j'ai passé trois semaines en compagnie de ma famille dans des conditions tout à fait optimales pour ne rien rater. Si j'avais su, aurais-je fait les choses différemment ? Un bébé, dans ces circonstances, n'est certainement pas le bienvenu. Seulement, s'il est là, c'est peut-être pour ça, pour me donner de l'espoir, pour ne pas que je ruine ma vie à me laisser mourir de tristesse et de haine.

Je jette le test dans la poubelle et je finis par sortir de la salle de bain. Theodor m'attendait sagement, certainement impatiemment non loin d'ici. Je lui souris tant bien que mal. Dois-je lui annoncer ? L'accepterait-il ? Je n'ai aucune idée de ce que je dois. J'esquive son regard et je me rends jusque dans la cuisine.

Le petit déjeuner n'a pas l'air de t'avoir plu, dis-je en boudant. Tu n'y as presque pas touché.

Son regard me toise, ne me laissant que peu d'ouvertures pour esquiver la conversation.

©Aelita 2016



“It’s love that makes you fight harder for what you want.”
#15
Un retour difficile
Avec : Aelita J. Krow

À mon réveil Aelita était partie de l'appartement, je venais juste de me lever quand je la vois entrer avec de quoi manger. Elle m'annonce que le déjeuner est prêt, pendant que je m'assois et que je l'attend, elle se faufile dans sa salle de bain durant une bonne longue heure. Je ne sais pas ce qu'elle préparait mais à son retour j'attendais toujours pour déjeuner avec elle.

Non ça ne me déplais pas, je voulais simplement qu'on déjeune ensemble. Mais pourquoi as-tu passé autant de temps dans cette salle de bain, je ne vois aucun changement.

Elle n'a pas changé de vêtement, pas de coiffure, rien, étrangement elle a passé une heure à rien faire dans la salle de bain. Ou alors elle me cache quelque chose.

Aurais-tu refait des cauchemars la nuit passée ?

Elle a peut-être de nouveau des visions, provenant de ce qu'il s'était passé à Terra, elle ne veut pas me raconter ce qu'il s'est passé et je la comprend, peut-être ne saurais-je jamais cette histoire, mais il faut qu'elle essaye d'oublier si c'est ça qui la dérange tant.

© Theodor
#16
Un retour difficile.

Ft. Theodor Velscond

Je souris à mon cher et tendre et je prends place à table pour le petit déjeuner. J'ai un léger regard de dégout vers la compote après m'avoir littéralement fait vomir, mais je ne laisse rien paraître.

Oh, j'avais besoin d'un peu de calme. J'angoisse assez vite lorsque je me retrouve avec tout ce monde. J'ai pris un médicament pour pouvoir être moins stressée.

Au contraire, je me sens d'avantage angoissée maintenant que j'ai connaissance de ce qui se trame en moi. Je pousse un long soupir et je plante ma fourchette dans un morceau de brioche que j'ai réalisé. Je l'avale dune traite et je glisse ma main jusqu'à celle de Theodor.

Les cauchemars continuent, je soupire. Ils continueront peut-être encore des années, mais je me sens moins seule, c'est déjà un bon point, tu ne crois pas ?

Je termine de déjeuner et je rince les assiettes qui trainent. J'ai quelques changement de tension, notamment parce que je me suis pressée, parce que j'ai vomis, parce que j'ai mangé. J'ai besoin de prendre un peu l'air.

Et si nous sortions, aujourd'hui ? J'aimerais pouvoir essayer d'avoir un semblant de vie normal, pas toi ? Les autres sont peut-être arrivés depuis. Je... J'ai besoin de voir Gérald.

Et Rey, pour tout lui raconter. Je glisse ma main dans la sienne et je lui souris.

©Aelita 2016



“It’s love that makes you fight harder for what you want.”
#17
Un retour difficile
Avec : Aelita J. Krow

J'accepte sa proposition et entoure sa main de la mienne. Je l'approche de moi et lui caresse les cheveux. Je dis d'un murmure à Aelita de m'attendre un instant, le temps que j'aille me changer.

Attend moi une minute, je ne suis pas habillé ni changé.

Je part dans la chambre et je commence à me changer, Aelita me rejoins et m'observe. Je ne ressent aucune gène, elle a déjà vu toute les facettes de mon corps. Une fois habillé je la rejoins, elle m'entour de ses bras et colle sa tête contre mon torse. Puis elle relâche l'étreinte et prend ma main de nouveau.

Allons-y, ça nous fera du bien à tout les deux. Allons profiter un peu de se magnifique temps, et je vais te montrer deux trois trucs sur cette ville qui sont bien quand on vit ici. C'est moins bien que Terra je te l'accorde, mais je pense que ça te plaira.

Nous avançons en direction de la porte, nous sortons main dans la main et allons dans la rue. Aelita reste silencieuse. Le soleil me fait un grand bien, cela faisait 1 mois que je n'avais pas vraiment profité de ses rayons, pour une fois je ne le haïssait pas pour les trop fortes chaleurs qu'il apportait. Ça faisait un grand bien, mais en me tournant je sentais que Aelita était étrange dans son comportement, elle restait tête baissée, ne souriait plus. À quoi pouvait-elle penser ?

Quelque chose ne va pas ? Tu semble si absente. Si jamais tu veux plus sortir on peut rentrer.

Sa main se sert, mais elle ne dit plus un mot, nous arrivons auprès de la sortie des résidences des gardes et passons dans la ville. Aelita continue à avancer sans un bruit, sans un mot. Une chose devait la déranger mais elle ne voulait pas m'en faire part.

© Theodor
#18
Un retour difficile.

Ft. Theodor & Gérald

Après avoir eu une courte discussion, nous sortons finalement de l'appartement, prêts à prendre le soleil. Je marche sur de longs mètres, persuadée que l'angoisse doit se lire sur mon visage. Seulement, il n'y a pas que cette grossesse qui m'angoisse, ni mes cauchemars à répétition. Je me sens violemment oppressée et perturbée et plus les secondes passent, plus j'observe les alentours et les citoyens, plus je me dis que je ne suis pas à ma place ici. Je vais tenter coûte que coûte de m'intégrer mais je n'ose rêver que d'un endroit en paix, où Theodor et moi serions seuls. Je pousse un long soupir et je pose ma main sur le torse de Theodor.

J'ai besoin de te dire quelque chose, dis-je d'une voix étranglée. Je...

Je tourne brusquement la tête lorsqu'une voix me parvient. J'aperçois alors Gérald, mon frère, le sang de mon sang, la seule famille qui me reste. Je souris, manquant de pleurer, manquant de m'étouffer. Je ne pensais pas qu'il pouvait me procurer une telle sensation de joie. Je tourne les talons et je fais un pas dans sa direction.

Gérald, je murmure. Tu es vivant.

Je serre les dents alors qu'une larme ruisselle sur ma joue. Je lui souris et je cours dans sa direction. Je saute alors dans ses bras sans la moindre retenue et je cris de joie. Je le serre contre moi mais mes poignets me font violemment souffrir lorsque je force pour m'accrocher à lui. Je redescends sur mes deux pieds et je caresse son visage.

Je suis désolée, Gérald. Désolée de ne pas t'avoir soutenu alors que toi aussi tu venais de perdre ta véritable famille. Je suis désolée de ne pas avoir été une sœur à la hauteur, pardonne-moi.

Je me blottie dans ses bras et je jette un œil dans la direction de Theodor. Je lui souris car maintenant que j'ai enfin trouvé ma famille au complet, je ne peux que lutter pour survivre. Surtout avec ce qui nous attend, Theodor et moi.

©Aelita 2016



“It’s love that makes you fight harder for what you want.”
#19

Un retour difficile


 Avec Aelita et Theodor

Je suivais la direction que Rey m'avait indiqué. Je marchais le long des rues, j'avais envie de retrouver ma soeur mas je me demandais quel accueil j'aurai droit. Notre séparation fut assez dur. Aelita n'avait plus le goût à la parole et à la joie. Et puis comment va prendre Theodor de mon arriver chez lui.

Je marche le long de la rue, je ne devais plus être très loin de la maison. Je peux alors faire face à Aelita en compagnie de Theodor à l'extérieur entrain de marcher. Je fais signe de la main mais elle ne semble pas m'avoir aperçu, je l'interpelle alors.

Aelita !

Je n'ai pas le temps de continuer qu'elle se dirige rapidement vers moi. Je pouvais ressentir la joie de me voir mais aussi le chagrin se lisais dans ses yeux. Mais je n'ai pas le temps de parler qu'elle je jette dans mes bras.

Je suis ravie de te revoir petite sœur.

Elle était désolé n'être resté avec moi et de ne pas m'avoir accompagner dans notre souffrance commune. Je n'avais pas encore surmonté tout ses évènements que je venais déjà de perdre un membre de ma famille. Mais il fallait aller de l'avant à présent. J'essaie de la réconforter comme je peux.

Ne t'en fait pas, tu as beaucoup plus de raison que moi d'en souffrir. Tu as toujours vécu avec eux. Je venais tout juste d'apprendre l'existence de ma famille, je n'avais pas encore tout à fait réaliser sur le moment. Je suis là à présent.

J'avais un long chemin à faire pour qu'on puisse se connaitre et apprendre tout sur nous. Il nous fallait rattraper toutes ses années perdu. Aelita se réconforte contre moi, je la prend dans mes bras tout en lui caressant l'épaule pour la rassurer.

Theodor était resté en retrait jusqu'à présent.

© Gerald 2016



Nul ne résiste à mon charme

#20
Un retour difficile
Avec : Aelita, Gerald

Je m'appuis contre un mur en attendant. Je n'allais pas les déranger alors qu'ils se retrouvaient à peine. Au même instant le coiffeur de la ville passe par là et je profite de lui demander si il avait une disponibilité dans la journée car après un mois passé dans les égouts, j'ai les cheveux qui ont un peu poussés.

Ah, bien le bonjour. Dites, vous n'auriez pas une place dans l'après-midi pour moi, j'ai besoin d'une coupe.
Si bien entendu Theodor, passez vers 17h je m'occuperais de ça.
Très bien à tout à l'heure.

Je me retourne vers Aelita qui semble discuter avec Gerald, je reste dans mon coin en attendant, elle semblait avoir une chose importante à me dire mais elle a viré de bord rapidement. Je me demande bien ce que ça peut être.

© Theodor




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