Bienvenue sur le nouveau forum des Descendants de l’humanité, se passant 1250 années après le précédent forum.

Les choses ont bien changé sur Terre depuis la première catastrophe nucléaires, une seconde catastrophe créé par l’éther a marqué l’histoire de façon drastique, réveillant d’ancienne entité qui n’auraient jamais dû se réveiller.

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La science à recherche d'un espoir
#1

La science à recherche d'un espoir
Libre

Après le conseil je suis allé m'installer dans le petit laboratoire, je n'ai pas croisé Rey ni dans notre appartement ni dans ce long couloir. Je pensais pouvoir lui parler un peu après le conseil pour l'aider à maitriser sa colère, mais il semblerait qu'elle soit partie en ville. J'espère que Theodor la trouvera et la résonnera. J'ai besoin de son aide pour le produit, sans elle nous sommes bloqués et je me retrouve de nouveau seul.

Je commence mes recherches pour créer un gaz qui sera rependu en ville et corrigera le gène des Anges pour les rendre de nouveau humains.
Je passe de longues heures assis à attendre que certains produit agissent, à réfléchir sur comment en faire un gaz, quel produit ne devront pas être mélangés. Mon projet avance bien mais je me trouve confronté à un problème qui va m'obliger à revoir une partie de mon travail.

C'est ici que Rey va m'être utile mais le jour a bien avancé et elle n'est toujours pas venue me voir. Je vais devoir créer deux sérums, le premier devra être diffusé dans l'eau pour préparer les Anges à recevoir le second qui sera envoyé sous forme de gaz et qui les rendra humains dans les 5 heures suivant l’inhalation.

Je sens que ça va être très problématique cette histoire encore, si Rey était là... je marmonne alors qu'un bruit se fait entendre à la porte.

Quelqu'un se tenait derrière et n'osait pas entrer ni frapper. Ce n'était surement pas un garde car cette aile du bâtiment ne contient que notre appartement et ce petit laboratoire. Peut-être Rey qui veut simplement vérifier si je suis ici ?

Qui est là ? Je m'écris.

Si il s'agissait de Rey, j'avais besoin de lui parler et de lui demander son aide pour préparer le produit. Mais si ce n'étais pas elle, je me demande bien qui pouvait attendre devant cette porte.



THAOR
La guerre engendre la guerre, elle ne crée pas la paix


THAOR
La science est une étude, mais l'humain est une science.
#2
Vivre ou détruire, il faut choisir.
 
Ft. Thaor Thorvald 
 

Je dois parler à Rey, lui dire que je m'en vais et pourquoi. Je parcours en long, en large et en travers le centre stratégique mais personne ne sait où elle est, avec qui, et pourquoi. Elle n'est pas non plus passer voir Darinn, je pensais pouvoir obtenir des informations là-bas, mais il faut croire que non.

Je erre dans les couloirs lorsque j'entrevois une porte. Je laisse mes pas m'y guider jusqu'à me trouver devant une porte. Je sourcille, je pose la main sur la poignée mais quelque chose me glace le sang. Je recule d'un pas, alors que la voix dans ma tête, qui se fait très discrète et faible depuis que j'ai mis le feu à tout ce qui bougeait, me murmure de me méfier et de partir. Je fronce les sourcils, lorsque je perçois la voix de Thaor.

Oh, mince.

Je ne devrais pas le déranger et je ne devrais pas non plus le questionner, mais Rey est peut-être avec lui. Je prends une profonde inspiration, je frappe à la porte et j'ouvre celle-ci.

Oh, excuse-moi, je suis à la recherche de Rey. Est-elle ici ?

Je balaye la salle du regard, mais la réponse semble évidente.

Désolée de t'avoir dérangé. Sais-tu où elle est, par hasard ? Je dois lui parler.

J'attends sa réponse, alors que je ne suis pas encore vraiment entrée dans la salle, mais que j'en perçois déjà les odeurs d'expérimentation.

Phoenix 

#3

La science à recherche d'un espoir
Libre

Lorsque la porte s'ouvre et que j'entre vois Phoenix je comprend rapidement qu'elle s'est perdue. Elle semble à la recherche de Rey, mais comme moi personne ici ne sait où elle est partie depuis le conseil.

Rey ? Je ne l'ai pas vue depuis le conseil, elle est partie en colère et personne ne l'a retrouvé, il me semble que Theodor est partit à sa recherche sans succès jusqu'à présent.

Alors que mes machines tournent et commencent à analyser les échantillons du pathogène qui rend les Anges sentimentaux, Phoenix attend devant la porte ne sachant plus quoi faire.

Encore une chose ?

J'étais plus inquiet pour Rey que pour autre chose, car Rey serait capable de faire une bêtises sans ma présence et elle sait très bien que seule elle n'arrive pas à faire ce qu'elle veut, elle a toujours besoin de mon soutien, besoin d'être épaulée pour avancer. Et surtout besoin d'être aimée par une personne comme elle sur beaucoup de points.
J'observe Phoenix qui attend devant la porte.

Sinon, tu compte rester devant cette porte à faire pilier et entrer l'air frais, ou tu compte venir t'assoir peut-être ?

Je n'aime pas perdre de temps, et Phoenix qui est impatiente devrait savoir ce que c'est ne pas aimer perdre du temps. Peut-être que voir quelqu'un qui pense ce genre de chose la rendra plus amicale et elle sera plus ouverte à la discussion.



THAOR
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THAOR
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#4
Vivre ou détruire, il faut choisir.
 
Ft. Thaor Thorvald 
 

Je toise Thaor du regard de longues secondes tout en contemplant le matériel qu'il utilise pour je ne sais quelle expérience. Mais que fait-il, dans la vie ? Rey nous l'a présenté comme un homme simple et normal, mais il était impossible que Rey tombe amoureuse de la normalité.

Je finis par entrer et je ferme la porte derrière moi, toisant l'homme, qui semble être un scientifique, durant de longues secondes. Je rejoins la chaise qui traîne par là et je prends place. Je regarde tout autour de moi puis je pose à nouveau les yeux sur Thaor.

Toujours à la recherche de quoi soigner les anges, n'est-ce pas ?

Je lui souris gentiment parce que même si je n'adhère pas à l'idée, je trouve remarquable de vouloir aider une autre espèce. Chacun ses capacités, je ne suis pas capable d'aller au-delà de ce que je pense pour eux ou de ce qu'ils ont fait. Je pousse un long soupir.

Tant qu'à faire puisque je suis là, je peux peut-être, être utile ? A moins que ce ne soit moi que tu veuilles disséquer pour la science. 

Je me lève de la chaise et j'en profite pour observer, sans jamais toucher. Si les anges ne se sentent pas aider avec tant de motivations et de bonnes volontés, ils ne le seront jamais.  Et si j'appliquais le conseil d'Aelita pour parler un peu de mon problème ? Me prendra-t-il pour une folle ? Il est le mari de Rey, il est tout ce en quoi elle croit et qu'elle aime, il ne peut pas être foncièrement différent d'elle. 

Je me tourne face au scientifique, qui me surveille mine de rien.

Puis-je te parler de quelque chose ?

Mieux vaut ne pas le déranger longtemps, mais il est vrai qu'il n'y aura plus d'anges à sauver si je me mets à brûler la terre entière.


Phoenix 

#5

La science à recherche d'un espoir
Libre

Phoenix semble vouloir savoir ce que je fais mais je pense qu'elle cherche aussi des réponses à bien plus que ça, sinon elle ne serait pas entrée. Alors que le premier niveau d'analyse affiche terminé, je de dépêche de placer la suite du matériel pour continuer de travailler.
Je me retourne vers Phoenix assise sur la chaise.


À la recherche non, je sais déjà ce qui les rends de nouveau humain, plutôt à la synthétisation des produits qu'ils devront consommer pour que l'agent pathogène puisse les affecter.

Phoenix me propose son aide mais la seule aide dont j'aurais besoin est celle de Rey et peut-être d'Aelita qui se sent plus Ange que bannis pour le moment.
J'aurais besoin d'elle pour créer un contre vaccin pour éviter que les Anges qui sont de nouveau humains ne redeviennent des Anges.


La science ne requiert pas toujours un passage par une table d'opération, et je saurais toujours trouver un moyen alternatif pour ne pas avoir à disséquer. On trouve de l'ADN partout quand un corps, pas besoin de chercher bien loin.

Je la surveille alors qu'elle se promène dans le laboratoire, je continu de vérifier que mes analyses avancent correctement.
Phoenix me demande pour parler, après tout si Rey veut que je donne une chance à son amie autant le faire. Faut-il espérer qu'elle veuille parler de son problème.

Je peux accorder du temps pour beaucoup de chose, la discussion en fait partie.


Je garde une oreille attentive à ce qu'elle allait bien pouvoir me dire, mais je gardait aussi un œil sur le parasite qui causait le retour à la normale des gènes humain chez les anges.

Mmh, drôle de réaction que voilà..., je marmonne

Je me tourne vers Phoenix pour l'écouter pendant que mes machines finissent leur tâches.



THAOR
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THAOR
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#6
Vivre ou détruire, il faut choisir.
 
Ft. Thaor Thorvald 
 

J'observe l'attitude de Thaor et j'écoute ses mots, je comprends rapidement pourquoi Rey l'a choisi lui, et pas un autre. Ils sont tous les deux déterminés et fondamentalement humanistes. Même si Rey vrille parfois du mauvais côté. Une fois que je suis certaine d'avoir l'attention de Thaor, je prends une profonde inspiration.

Ce n'est pas quelque chose qui s'explique à vrai dire... Aurais-tu quelque chose pouvant brûler, comme du feu ou une énergie particulière ? Je me doute bien que tu évites de traîner des étincelles dans le laboratoire, mais sait-on jamais.

A vrai dire, vu le nombre de produits traînant ici, mieux vaut éviter de faire une démonstration.

Deux petites secondes, laisse-moi te montrer.

Je sors du laboratoire, laissant sa porte ouverte. Je me place en face, contre le couloir, où tronche une torche allumée. Je le regarde, vérifiant qu'il m'observe puis je me glisse sur la pointe des pieds et je glisse ma main dans le feu. Je la laisse durant une bonne minute, vérifiant que personne n'observe puis je reviens dans le laboratoire et je ferme la porte derrière moi. Je tends ma main à Thaor, qui n'a pas une seule trace de brûlure.

Regarde, lui dis-je. Voilà ce dont je souhaite parler.

Le feu qui ne me brûle pas, qui caresse presque ma peau et qui se joue de mes courbes. Je ne sais pas si Thaor a déjà vu.

Ce n'est pas la seule chose que je suis capable de faire, je soupire. Ce n'est que récent, j'ai appris mon insensibilité au feu juste avant d'arriver à Mortifia. Pour le reste... Je ne sais pas quand ça se produit.

Et je préfère éviter de mettre le feu à la salle.




Phoenix 

#7

La science à recherche d'un espoir
Libre

Phoenix me montre rapidement sa faculté avant de revenir en vitesse dans le laboratoire comme si elle se cachait du regard des autres.

Une peau ignifuge ? C'est étrange comme phénomène. Mais une mutation n'est pas improbable, regarde ma blessure au fond, elle a disparue et pourtant elle date de ce matin. Et si il n'y avait que cette histoire de blessure...

Entre l'immortalité, les sens décuplés, et la régénération cellulaire, il faut croire que je suis une expérience à moi seul. Donc quelqu'un qui aurait eu une mutation d'un gène pour rendre la peau ignifuge c'est une formalité pour moi.

Et qu'est ce que je peux faire ? T'apprendre à maitriser ça m'est impossible puisque je ne peux pas faire pareil, te le retirer me semble faisable mais très difficile, et le décupler te tuerais. Malheureusement, pour ça je peux pas faire grand chose puisque je n'en connais ni la cause, ni les conséquences.

Je pourrais toujours faire des analyses mais ça me prendrais un moment avant d'avoir un résultat utile. Et Phoenix ne semble pas vraiment aimer ce qui est science ou alors elle ne le montre pas.

Sa capacité peut toujours lui être utile pour traverser des flammes sans se bruler.

Mmh... On pourrait essayer quelque chose. Tu vois la pièce à côté, tu vas y aller avec ce bruleur. Y'a un moyen de te mettre en colère ? Un pour te calmer ? Un pour te faire penser à une chose joyeuse ? Et un pour te faire voir un cauchemar ?
Seulement des trucs à dire à l'oral que je dirais pour voir si tu as d'autre capacités avec le feu.


J'ai un anti-gène capable de retirer ce type de mutation, si Phoenix venait à être trop dangereuse je serais obligé de lui administrer. Mais je veux en être sûr avant de le faire.



THAOR
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THAOR
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#8
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Ft. Thaor Thorvald 
 

Je suis dubitative face au diagnostic de Thaor, mais soit, je ne crois pas avoir beaucoup de choix ou d'options. Je prends le brûleur entre mes mains et j'observe Thaor.

Ce n'est pas comme ça que ça se déclenche... C'est lorsque je me sens en danger. Ma colère n'en est pas affectée car j'ai toujours su garder le contrôle dessus, tout comme ma tristesse ou ma joie... La première fois où j'ai réussi à traverser les flammes, c'est parce qu'il me fallait trouver une solution pour protéger mon frère. Je crois que l'apparition de ces pouvoirs, ou appelons cela comme on veut, ne se déclenche pour le moment qu'en cas de besoin de protection. Un peu, comme...

Je fais la moue et je pose le brûleur.

J'ai mis le feu à l'un des couloirs du centrer stratégique. Le garde m'avait blessé, il m'avait jeté contre le mur. J'ai eu si peur et si mal que je n'ai pas contrôlé l'explosion de la torche. Je me suis sentie dépassée et terrifiée. Les flammes ont continué sur mon chemin... Jusqu'à ce que je me calme. C'est la solitude, qui me terrifie.

Jusqu'à ce que Gérald apparaisse. Comme si la solitude amplifiait ce pouvoir et qu'une fois entourée, il n'y avait plus de peur ou de douleur. Je pousse un soupir et je marche jusque dans la fameuse salle. La porte se ferme derrière moi mais je reste inactive, ne sachant pas vraiment quoi dire ou faire.

J'imagine qu'il faut que je me sente en danger, je n'en sais rien.  J'ai peut-être une solution, mais pour cela il va falloir que je retourne au village des humains. 

La pièce est plongée dans le noir, j'imagine que Thaor peut m'entendre, je l'espère, sinon j'en viens à parler seule. Je regarde tout autour de moi, il fait si froid. Je pose le brûleur au sol, lorsque tout à coup, je perçois une voix, dans cette immense salle. Je fronce les sourcils et je cherche d'où provient la voix. Elle est en réalité dans ma tête, à nouveau. Lorsque je suis seule, elle gagne du terrain. 

Phoenix, tu es en danger ici. Sors.

Pourquoi serais-je en danger ?

Cet homme de l'autre côté de cette pièce ne te veut que du mal. Il te tuera. 

Pourquoi Thaor voudrait-il me tuer ? Ma respiration s'accélère et je ne peux pas la contenir. Je recule de plusieurs pas alors que je n'entends plus que l'écho de ma respiration. Je pose ma main sur la vitre devant moi et je me sens brusquement enfermée et séquestrée. La peur me ronge timidement.

Laisse-moi sortir, dis-je fermement.

Mon coeur se met à battre tel un tambour et les flammes se déclenchent alors dans la salle. Je me tourne face au brasier qui s'amplifie et qui se risque jusqu'à moi, sur ma peau. Mes vêtements prennent feu, car ils ne sont pas résistants au feu et il ne reste que ma peau. Je prends une profonde inspiration et je m'efforce de ne plus penser que je suis seule. Il y a mes amis, Rey, Darinn, Gérald et ma famille, Olaf. Ces gens sont là pour moi et ne m'abandonneront jamais. Je ne suis pas seule.

Les flammes s'éteignent lorsque je me sens remplie d'espoir et d'amour. Je suis nue, mes vêtements tombent en lambeaux au sol, mais les flammes ont disparues, parce que je ne me sentais pas seule. 

Je crois que je viens de comprendre quelque chose, dis-je à Thaor. Il n'y a qu'avec mes proches que je pourrais vaincre la colère et la peur qui vivent en moi. C'est tout comme Rey, tout comme elle l'a fait, avec toi. C'est l'amour et l'amitié qui nous empêchent de perdre pieds.

Je pousse un long soupir, parce que j'ai la plus grande réponse à la question que je me pose depuis des mois.

Je suis prête pour les tests suivants. Fais moi peur.

Je me tourne face à la bé-vitrée, nous devons savoir ce dont je suis capable ou non.

Phoenix 

#9

La science à recherche d'un espoir
Libre

Elle me parle de ce qu'il se passe quand elle se sent en danger. Mais Phoenix finie par entrer dans la pièce en laissant la lumière éteinte, elle pose le bruleur mais sans comprendre ce qu'il se passe je vois la pièce prendre feu. Après que le déluge de flemme ne se retire il ne reste plus que Phoenix nue face à moi qui pense savoir comment maitriser sa colère.
Elle me demande de lui faire peur pour voir mais je n'ai pas vraiment de truc à dire pour lui faire peur à par ce problème un peu gênant. Je dévie le regard et j'en profite pour allumer la lumière de la salle que Phoenix avait oublié.

Alors, comment dire qu'actuellement tu es... heuu... entièrement nue face à un homme marié...

Je garde le regard fuyant pendant que Phoenix se rende surement compte qu'il y a un problème. Je trouve une blouse que je lui passe rapidement, je ressort de la salle pendant qu'elle met la blouse.
Je me remet devant la vitre et je reprend mes vérification.

As-tu eu peur lorsque je t'ai dis pour ce petit problème ? Si c'est le cas ça n'a rien fait.

Je me souviens que Rey souffrait de peur quand je l'ai connue, elle avait peur d'aimer, de faire confiance et surtout de perdre des gens. Cette peur doit toujours habiter Rey, la peur de me perdre doit être le plus grande, et si elle reste trop éloignée de moi elle finira toujours pas essayer de me retrouver. Je sais que son cœur dictera toujours le chemin à suivre pour me retrouver.

Je ne saurais pas te faire peur moi même sinon, je ne saurais déjà pas tuer une personne ou faire mal à quelqu'un, alors faire peur risque d'être une tâche infaisable.

Je n'ai fait que aider les gens jusqu'à aujourd'hui, alors fait peur, faire mal n'est pas vraiment dans mes cordes.

Mmh, on va tester une autre manière, ferme les yeux et imagine que devant toi un personnage qui hante t'es cauchemars. Tu as déjà du faire des cauchemars, imagine que le monstre qui t'as fait le plus peur vienne vraiment auprès de toi mais que tu ne peux pas bouger, pas te défendre.
Tu pense pouvoir y arriver ?


La technique psychologique est la seule que je peux essayer qui fonctionnera. Mais j'aurais aimé l'aide de Rey ici, elle est la seule à mieux connaitre Phoenix. Si elle pouvait arrêter de me faire la tête, si elle savait que j'aide son amie déjà...



THAOR
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THAOR
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#10
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Ft. Thaor Thorvald 
 

Lorsque je me rends compte que je suis nue, une certaine gêne me gagne. Lorsqu'il s'agissait d'Olaf, je n'avais ni honte ni peur, parce qu'il me connaissait et parce que l'adrénaline m'avait fait oublié pourquoi j'étais nue. Cette fois, c'est différent, je n'ai pas peur, mais je me sens gênée, pour Thaor, comme pour moi. J'enfile rapidement la blouse qu'il me tend et j'enroule mes bras autour de mon corps.

Hm... je n'ai pas eu peur, mais j'étais très gênée, en fait. Pour moi, comme pour toi. Je trouve ça incandescent, aussi pour Rey. Enfin, c'était une erreur, je ne le voulais pas. J'imagine que ce n'est pas volontaire, donc que je ne devrais pas m'en vouloir, je crois...

Je reprends ma respiration car mon souffle s'emballe.

D'accord, je vais essayer de penser. C'est possible que... Ce ne soit pas beau à voir.

Je tourne le dos à Thaor et je me poste face à l'obscurité de la pièce. La chose qui me terrifie actuellement, c'est moi-même, c'est cette voix dans ma tête que je considère comme ma conscience, comme la fille que j'étais avant de quitter le camp. C'est la seule explication rationnelle, que j'aie.

Tout se brouille autour de moi lorsque je pense à cette voix, à ces cauchemars. Plus rien d'autre n'existe, si ce n'est cette voix qui murmure sans que je puisse comprendre quoi que ce soit. Au fond, qu'est-ce qui me fait le plus peur ? Une silhouette apparaît au fond de la pièce et je me fige aussitôt. La peur me terrasse lorsque je constate qu'il s'agit en réalité, de mon propre reflet. La fille qui se présente devant moi est grande, élancée, rousse flamboyante, mais son regard n'a rien à voir avec celui que j'aborde tous les jours. Ses yeux sont d'un rouge solaire et la puissance qui se dégage d'elle est terrifiante. Je reste figée face à celle qui n'est autre que celle que je refuse d'être un jour.

Tu sais qui je suis, Phoenix.
Non, je murmure. 
Ne fuis pas ce qui t'attend, Phoenix. Plus tu fuiras, plus tu souffriras. Il n'y a que la solitude qui pourra t'aider à trouver la puissance dont tu as besoin pour venger ta famille. Quitte cet endroit, rejoins moi dans les montagnes, accepte ta destinée.
Non ! je hurle.

Je me laisse tomber contre la bé-vitrée alors que la pièce s'embrase d'une traite. Je me blottie contre moi-même et je serre les poings.

Il n'y a pas d'autres choix, dit la jeune femme. Le pouvoir qui vit en toi ne peut être contrôlé à moins que tu t'y adonnes complètement. Ne le rejette plus, accepte ce que tu es. Accepte la noirceur qui vit en toi et qui n'aspire qu'à se déchaîner sur ce monde.
Non ! je m'écrie.

Je pose les mains sur mes oreilles alors que la pièce se met à trembler.  Je regarde tout autour de moi, les murs tremblent et brusquement, la vitre au-dessus de ma tête virevolter en milles morceaux. Je fixe l'ombre de mon esprit qui n'a pas bougé et qui doit disparaître. A ce moment-là, les fragments de la vitre précédemment détruite s'élèvent au-dessus du sol, tour à tour, chacun se ruant sur l'ombre de mon esprit qui n'est en réalité pas réelle. Je crie, d'un cri si profond et si aiguë qu'on pourrait croire qu'il s'agit d'une onde traversant l'espace. 

Je ne suis pas seule, je murmure. Je ne le suis pas, je ne suis pas comme toi.

Je me lève lorsque l'ombre disparaît dans un nuage de fumée. Je me tourne alors face à Thaor qui n'est heureusement pas blessé, mais qui semble plutôt étonné de ce qu'il vient de voir. Je tremble, mais la crise d'angoisse est passée. Le verre de la bée-vitrée jonche le sol et je ne sais plus où donner de la tête. Je marche jusqu'à la porte qui est littéralement défoncée, tordue par je ne sais quelle force. Je l'ouvre et je m'avance jusqu'à Thaor.

Je n'aurais pas du faire cette exercice, dis-je tout bas. C'est trop dangereux, je ne peux pas rester ici, je pourrais blesser mon entourage, vous blesser, tous.

Je vais m'asseoir sur une chaise lorsque je fais tomber une aiguille sans le vouloir. Au lieu de s'écraser sur ma jambe, elle se maintient en l'air, au-dessus de ma peau, comme s'il était impossible pour elle de me blesser, comme si j'étais protégée, par quelque chose que je ne contrôle pas. Comme si un mécanisme d'auto-défense s'était crée autour de moi.

Phoenix 





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